REPORTAGE VIDÉO – Laurence Ruffin a officiellement lancé sa campagne pour les élections municipales de mars 2026 devant environ 300 personnes réunies au Palais des sports de Grenoble, mercredi 15 octobre 2025. La candidate soutenue par la majorité sortante a appelé à poursuivre « l’élan écologiste et solidaire » impulsé depuis 2014 par Éric Piolle. Elle a promis une méthode coopérative et participative, un projet de protection et d’amélioration du quotidien et un souffle nouveau pour l’écologie municipale.
L’ambiance était à la fois festive et militante, mercredi 15 octobre 2025 au palais des sports de Grenoble. À peine trois semaines après avoir dévoilé les grandes lignes de sa démarche, Laurence Ruffin lançait alors officiellement sa campagne pour les municipales de mars 2026 devant près de 300 personnes.
Parmi les personnalités venues soutenir la candidate, figuraient des élus de la majorité sortante – dont l’ex-LFI Alan Confesson fraîchement rallié – des figures de la société civile, des militants écologistes et des partenaires politiques – Parti communiste, Génération.s, Parti animaliste, Ades ou encore Réseau citoyen.
Après quelques animations et prises de parole, dont celle de trois citoyennes grenobloises et de partenaires politiques, Éric Piolle a pris la parole. Sur un ton à la fois ému et combatif, il a confié sa « joie » de transmettre le flambeau à Laurence Ruffin. « Je serai fier d’être au service de cette équipe et de marcher derrière Laurence », a‑t-il déclaré, salué par des applaudissements.
Le maire sortant a également évoqué les valeurs qui ont guidé son action à la tête de Grenoble : « libération, harmonie et transmission ». Ce avant de saluer celle qui maintiendra désormais le cap collectif municipal impulsé en 2014. « Changer la tête de liste, c’est aussi amener des capacités nouvelles, des ruptures nouvelles et avancer autrement », a‑t-il glissé dans un discours aux accents de passage de témoin.
De son côté, après avoir pris le micro, l’ex-dirigeante d’Alma, entreprise coopérative et militante de l’économie sociale et solidaire, a revendiqué le « pas de côté » qui l’a conduite à se lancer en politique. « Je me suis toujours engagée dans la ville, a expliqué la candidate. Mais aujourd’hui, j’ai choisi de le faire différemment parce que la politique municipale, c’est faire avec les gens pour améliorer leur vie. »
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5 réflexions sur « Municipales à Grenoble : Laurence Ruffin lance sa campagne « coopérative, joyeuse et collective » »
Ils l’avaient dit, ce sera une « nouvelle incarnation » de Piolle. Sans surprise, voilà qui confirme. Entre elle et lui, c’est l’amour fou.
Il y a de quoi bien se marrer en se souvenant qu’avant l’été elle avait lancé une campagne « Dites-nous quel est votre rêve pour Grenoble ? ». Ben, surtout pas un 3ème mandat Piolle par intérim ! Même Marine Tondelier n’en veut pas, tout comme l’ancien maire Michel Destot.
« Je serai fier d’être au service de cette équipe et de marcher derrière Laurence » Est-ce qu’il faut comprendre qu’il sera présent sur sa liste ?
Je parie que oui. Comme il est cramé au plan national, la présidence de la métro est ce qui lui permettrait de satisfaire son « melon d’or » (dixit le Canard Enchaîné), et il se vengerait ainsi de Christophe Ferrari qu’il déteste après s’être servi de lui. Pour ça, il faudrait qu’il devienne au moins conseiller municipal.
Et hop, bébé Piolle à la mairie en la personne de Laurence Ruffin et papa Piolle à la métro. Le « rêve » serait enfin réalisé : la dégringolade grenobloise étendue à toute la métropole.
Lisez le dernier Postillon, bel article sur Ruffin ! Introduction en ligne ici 👇
Dévaster le monde, Oui : mais en coopérative !
La voilà enfin officiellement désignée – après une longue série de claques qui portent, de communiqués incendiaires et d’accusations « d’intimidations » envers Piolle – comme l’unique successeuse du maire de Grenoble. Laurence Ruffin est candidate aux prochaines municipales au nom des Écologistes, du Parti communiste, de divers groupuscules (Ades, etc.) en attendant peut-être – avant ou après le premier tour – les Insoumis et les socialistes. Si elle est novice en politique, elle ressemble à une sorte de candidate idéale pour les éco-techniciens grenoblois, notamment grâce à son action à la tête de la Scop Alma, éditrice de logiciels. Elle œuvre à la fois dans la « tech », la monoculture locale, et elle apporte un supplément d’âme en défendant le modèle « coopératif ». Alors tous les médias déroulent le « récit » flamboyant de la PDG d’Alma, surtout soucieuse de « démocratie en entreprise », de « gouvernance partagée » et autres « répartition de valeur » et « qualité de vie au travail ». Mais personne ne se demande à quoi servent les logiciels créés par cette société coopérative. Or, vendus à certains des pires pollueurs de la planète, ils permettent avant tout de remplacer les humains par des robots. Participer à dévaster le monde en coopérative, c’est toujours dévaster le monde.
Écolos LFI et PS, on a vu les résultats de la gauche et de la politique laxiste et mortifère de la part de l’extrême gauche islamo-gauchiste, sectaire et autophobe à Grenoble, ça suffit comme ça ! DEHORS ! ✋️⛔️