FOCUS – À six mois des muni­ci­pales de 2026, l’ancien député de l’Isère Jean-Charles Colas-Roy a offi­cia­lisé, samedi 4 octobre, son ral­lie­ment à la can­di­da­ture d’Hervé Gerbi. Après avoir par­ti­cipé au col­lec­tif citoyen Retrouver Grenoble, il estime que la dyna­mique conduite par l’avocat gre­no­blois est aujourd’hui « la plus claire et la plus por­teuse » pour bâtir une alter­nance. Et mise sur « la nuance et la modé­ra­tion » face à la radi­ca­lité qu’il reproche autant à la majo­rité sor­tante d’Éric Piolle qu’à son rival Alain Carignon.

« J’ai décidé de rejoindre l’équipe d’Hervé Gerbi pour les muni­ci­pales de 2026 à Grenoble. » C’est par cette décla­ra­tion que Jean-Charles Colas-Roy a offi­cia­lisé, samedi 4 octobre 2025, son ral­lie­ment à la can­di­da­ture de l’avocat gre­no­blois, après un pre­mier enga­ge­ment au sein du col­lec­tif citoyen Retrouver Grenoble.

Devant la presse, l’ex-député de la 2^e cir­cons­crip­tion de l’Isère a ainsi expli­qué pour­quoi il consi­dé­rait la dyna­mique de Hervé Gerbi – can­di­dat adoubé par le parti Horizons d’Édouard Philippe – comme « la voie la plus claire » pour por­ter une « alter­na­tive cré­dible » au man­dat d’Éric Piolle.

Jean-Charles Colas-Roy a com­mencé par un constat sans détour : « l’image de Grenoble se dégrade », que ce soit dans les domaines de la sécu­rité, de la pro­preté, des com­merces de proxi­mité qui dis­pa­raissent ou des rela­tions de la ville-centre avec la Métropole. Ce qui l’a poussé à s’engager, a‑t-il justifié.

Pour Jean-Charles Colas-Roy, Hervé Gerbi est capable de por­ter une « alter­na­tive cré­dible » au man­dat d’Éric Piolle. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Et celui-ci de van­ter « la cam­pagne de ter­rain », por­tée par « un avo­cat reconnu » et une équipe mêlant anciens élus et per­son­na­li­tés de la société civile. Ce qui per­met­trait, selon lui, de ras­sem­bler « des per­son­na­li­tés de gauche comme de droite », autour d’un objec­tif prio­ri­taire : amé­lio­rer le cadre de vie des Grenoblois.