REPORTAGE – Une vingtaine de personnes se sont rassemblées devant la bibliothèque Centre-ville de Grenoble pour dénoncer le transfert annoncé par la municipalité du fonds de l’établissement à la Grande bibliothèque. Un transfert équivalent à une fermeture selon un collectif créé pour l’occasion qui exige le maintien de la bibliothèque au plus près des habitants.
L’orage et la pluie battante qui sévissaient sur Grenoble dans l’après-midi du mercredi 4 juin 2025 n’ont pas empêché une petite vingtaine de personnes de se rassembler, à l’abri, devant la bibliothèque Centre-ville de Grenoble.
Objectif ? Dénoncer la fermeture de l’établissement, lequel doit intégrer la Grande bibliothèque que la municipalité entend implanter place Valentin-Haüy à l’horizon 2030. Tout comme, au demeurant, la bibliothèque jeunesse du Jardin de Ville.
La bibliothèque Centre-Ville est amenée à déménager dans les locaux de la future grande bibliothèque de Chavant. © Martin de Kerimel – Place Gre’net
Pour s’opposer au projet, le Collectif du maintien des bibliothèques Centre-ville de Grenoble s’est constitué. « On est sur le pont depuis un an et demi », a rappelé l’une de ses membres, Hélène Joubert-Gaillard, à l’occasion de sa prise de parole.
Objectif premier du collectif ? Informer les habitants du projet, non sans accuser la Ville de beaucoup mettre en avant son projet de Grande bibliothèque… en omettant les conséquences sur les structures du centre-ville.
La bibliothèque Centre-ville transférée… ou supprimée ?
« Qui dit transfert dit suppression, au moment où, plus que jamais, des lieux d’accès à la culture par presse, périodiques et ouvrages sont indispensables au plus près des usagers », a lancé Hélène Joubert-Gaillard, au nom du collectif.
Pour cette dernière, la bibliothèque du Centre-ville « répond parfaitement [aux] besoins d’un quartier densément peuplé », et est issue d’une volonté politique (quasi) ancestrale et transpartisane de proposer des lieux culturels de proximité.
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Une réflexion sur « Un rassemblement pour dénoncer la fermeture annoncée de la bibliothèque Centre-ville de Grenoble »
C’est pour que les dealers puissent avoir de la lecture. Comme ils ont mis le feu à la bibliothèque a Mistral qui remplaçait celle fermée aux Eaux Claires, il faut leur en offrir une nouvelle à Hoche à côté de leurs trafics. Le centre-ville est trop loin pour eux.
Car comme l’a dit une adjointe de Piolle 1er, il faut en finir avec les injustices faites aux dealers : « Ces gens qui travaillent dans les quartiers n’ont pas de contrat de travail, ils ne cotisent pas à la retraite, ils ne cotisent pas à l’Urssaf, ils n’ont pas les 35 heures, ils n’ont pas de congés payés… Ce sont quasiment des esclaves ! »
https://www.placegrenet.fr/2019/10/26/etude-jeunes-drogue-agglo/531423