REPORTAGE – Une vingtaine de membres et de sympathisants de l’association Alliance Vita se sont rassemblés place Grenette à Grenoble, lundi 12 mai 2025, pour protester contre le projet de loi sur la fin de vie. Alors que les débats ont commencé dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, les militants entendaient ainsi alerter sur le risque d’un recours « par défaut » à l’aide à mourir au détriment de soins palliatifs. Ce même si diverses dispositions du texte visent à prévenir de tels cas.
Partout en France, l’association Alliance Vita, porte-voix du catholicisme conservateur, avait appelé à manifester contre la proposition de loi sur l’aide à mourir, lundi 12 mai 2025. Ce au premier jour de l’examen par les députés de deux textes visant à renforcer les soins palliatifs et à créer un droit à l’euthanasie ou au suicide assisté.
À Grenoble, en fin d’après-midi, une vingtaine de membres et de sympathisants de l’association se sont allongés sur le sol de la place Grenette pour figurer un hôpital à ciel ouvert et des patients « abandonnés ». Un « happening » (événement inattendu) pour protester contre la perspective de la création « d’un droit à l’aide à mourir ».
Action organisée lundi 12 mai 2025 sur la place Grenette pour protester contre la perspective de la création « d’un droit à l’aide à mourir ». © Joël Kermabon – Place Gre’net
Habillés de blouses médicales, les participants ont brandi des pancartes orange et bleues, sur lesquelles on pouvait lire « On veut des soins ! Pas l’euthanasie ». Le tout accompagné de témoignages « authentiques » de médecins, de malades, de proches ou de personnes âgées, diffusés sur haut-parleur.
Tous ont également évoqué la crise du système de santé, les déserts médicaux ou encore le manque d’accès aux soins palliatifs pour bon nombre de malades en fin de vie.
Alliance Vita dénonce « l’hypocrisie » d’une loi « mal ficelée »
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