FLASH INFO – Six personnes, dont une femme, ont fait l’objet de mises en examen pour trafic de stupéfiants, à l’issue des gardes à vue consécutives à une opération de police menée lundi 17 mars 2025 à l’aube dans le quartier de La Luire à Échirolles. Cinq d’entre elles ont été placées en détention provisoire, tandis que la femme, une “nourrice”, laissée libre, devra répondre aux obligations d’un contrôle judiciaire.
Six personnes, cinq hommes et une femme, ont comparu devant un juge d’instruction qui les a mises en examen vendredi 21 mars 2025. Ce à l’issue des gardes à vue qui ont suivi l’opération de police anti-stupéfiants menée à grande échelle le lundi 17 mars dans le quartier de la Luire à Échirolles. Des informations communiquées par François Touret de Coucy, procureur adjoint de la République de Grenoble.
Poursuivis pour « trafic de stupéfiants et blanchiment de trafic de stupéfiants », les suspects ont été placés en détention provisoire, tandis que la femme, âgée d’une quarantaine d’années, occupant le rôle de “nourrice”, fait l’objet d’un contrôle judiciaire. Un complément d’enquête statuera sur le sort de deux autres personnes, quant à elles laissées libres.
Cette opération judiciaire d’envergure avait mobilisé 140 effectifs policiers, dont le Raid, les brigades cynophiles des départements de l’Isère, de Haute-Savoie, de la Drôme et du Rhône ainsi que des fonctionnaires de la CRS 83. Mais aussi des enquêteurs de l’unité d’investigation nationale et des effectifs de la sécurité publique de Grenoble.
La descente de police avait permis l’interpellation de huit individus impliqués dans le trafic de stupéfiants, endémique dans ce quartier. En l’occurrence, outre la “nourrice”, « sept hommes […] entre 17 et 43 ans », a rappelé le procureur adjoint.
Sept kilos de résine de cannabis et 472 grammes de cocaïne saisis
« Ces interpellations constituent l’aboutissement d’une enquête préliminaire menée par la Brigade des stupéfiants du service local de police judiciaire (SLPJ) de Grenoble sous la direction du parquet de Grenoble depuis le mois de juillet 2024 », a souligné François Touret de Coucy. Ladite enquête « ayant permis d’appréhender la structure du point de deal et d’en identifier les principaux protagonistes impliqués : gérant, vendeurs et nourrices », a‑t-il encore précisé.
Des perquisitions ont conduit à la découverte de 16 160 euros d’argent liquide, de près de 7 kilos de résine de cannabis et de 472 grammes de cocaïne. En outre, les policiers ont également saisi deux armes et des munitions, un véhicule, plusieurs trottinettes électriques, ainsi que des vêtements de luxe. « La valeur des produits stupéfiants est à hauteur de 75 000 euros et les avoirs criminels confiscables estimés à plus de 37 000 euros », a rapporté François Touret de Coucy.