EVENEMENT – L’Hexagone scène nationale, à Meylan, organise la 12e édition de sa biennale Experimenta. Au programme : des expositions, des conférences, des concerts, de la danse, du cinéma, du théâtre, des arts visuels ou encore de la magie. Le tout autour de deux thèmes : « Etats des eaux » et « Empreintes, vice versa ».
Voilà maintenant douze ans que L’Hexagone scène nationale porte la biennale Experimenta qui met à l’honneur « la richesse des convergences entre les arts, les sciences et les grands enjeux de notre époque et de notre territoire », comme le précise Jérôme Villeneuve, directeur de l’Hexagone. Cette édition rassemblera , du 4 février au 1er mars 2025, plus d’une quarantaine de propositions artistiques de toutes provenances dans l’ensemble de l’agglomération grenobloise.
La biennale se concentrera plus particulièrement sur deux thèmes. Le premier« Etats des eaux », remettra l’eau à sa place de « source de vie » et « d’énergie insoumise », à laquelle « tient plus que jamais la paix de nos existences ». L’occasion, par ailleurs, de marquer le centenaire de l’Exposition internationale de la houille blanche, qui s’était déroulée du 21 mai au 25 octobre 1925 à Grenoble.
La mécanique des roches © L’Hexagone
Le second thème sera celui des « Empreintes, vice versa ». Sous cette dénomination, il s’agira pour l’Hexagone et ses partenaires de montrer que chacun « marqu[e] le monde » et « [est] marqué par lui ». Ce parcours révèlera « ces empreintes que nous laissons et qui nous marquent : celles de l’individu ou du collectif sur l’environnement, celle de l’environnement sur l’individu ou le collectif ».
L’eau au cœur de la biennale Experimenta
« À l’occasion du centenaire de l’Exposition internationale de la houille blanche et en écho aux tensions majeures que cristallise la raréfaction de cet élément précieux », l’Hexagone organisera six installations et cinq spectacles qui auront lieu dans des espaces culturels différents de Grenoble-Alpes-Métropole. Leur objectif ? « Explorer l’eau et les enjeux qui lui sont liés ».
Il y aura ainsi une installation interactive, « Solaris », portant sur le « caractère immatériel et intangible de la lumière ». Puis les installations « Liquid solid », qui représentera le processus de congélation d’un savon liquide en Finlande. « Klimaton arctic ~ 2020 » sera fondé sur l’expédition de la recherche polaire Mosaic, qui a collecté des données sur l’Antarctique, région « témoin clé du changement climatique ». Mais aussi de nombreuses autres installations, comme « Submersion » ou encore « Cyanometer ».
Melt © L’Hexagone
Cosmocité, au Pont-de-Claix, accueillera quant à lui le concert-conférence « Melt », les 7, 8 et 9 février. Approche « inédite et sensible pour aborder la crise écologique », elle se présentera sous la forme hybride d’un concert qui fera entendre les sons captés dans un glacier et d’une conférence sur les enjeux et les connaissances à ce sujet.
Les empreintes de l’homme et de l’environnement
« Comme un écho à Newton et son principe fondateur d’action réciproque, Experimenta relève aussi l’empreinte. Celle de l’individu ou du groupe sur l’environnement, celle de l’environnement sur l’individu ou le collectif », ajoute l’Hexagone. Car son objectif est bien d’explorer le travail du collectif Strates, notamment par le biais d’une exposition éponyme. Cette dernière s’intéresse tout particulièrement à l’air.
Land{e}scape 4 © L’Hexagone
Les visiteurs pourront aussi se rendre au Centre chorégraphique national de Grenoble le 5 février pour assister au spectacle de danse « Land{e}scapes 4 ». Ici, il sera question de visualisation d’un endroit dans lequel le spectateur peut « penser sa propre pensée ». Les pièces de théâtre au programme permettront aussi de s’évader. En regardant « Empreinte(s) », le 12 février. Ou encore « Point de bascule », le 13 février. Et « Néandertal », les 19, 20 et 21 février.
Le détail du programme de l’événement est à retrouver sur le site dédié.