EN BREF – Grâce aux températures froides de ce mois de décembre, il est possible, dans certains secteurs autour de Grenoble, de pratiquer une activité sportive originale : l’ascension de cascades de glace. Plusieurs massifs peuvent accueillir ce genre d’activité, comme le Vercors, Belledonne ou encore l’Oisans.
Sculptées par le froid et les débits d’eau, les cascades de glace, bien qu’éphémères, offrent bien souvent des spectacles à couper le souffle. Et pour proposer des expériences uniques, plusieurs structures – offices de tourisme, guides de haute montagne, associations… – proposent de réaliser une ascension de ces monuments givrés.
Exemple d’ascension de cascade de glace à Lans-en-Vercors. © Jehan Roland Guillot
Qu’il s’agisse d’initiations ou bien de randonnées pour personnes confirmées et expérimentées, le choix est vaste. Actuellement, cette activité est proposée autour de Grenoble dans les massifs du Vercors, de Belledonne, du Taillefer ou encore dans l’Oisans.
Une aventure accessible à tous
L’ascension de cascades de glace est totalement accessible à toute personne en bonne condition physique. Certains clubs proposent ainsi différents types de parcours selon le niveau de chacun.
Journée d’initiation pour les uns, session de perfectionnement pour les autres, séance « grande cascade de glace » pour laisser le choix de la course au client, stages de deux à cinq jours… Il y en a une fois de plus pour tous les goûts.
À la cascade de l’Aigle, à Lans-en-Vercors, haute de 30 mètres, un guide de haute montagne, Roland Guillot, encadre par exemple l’activité. Il « accueille petits et grands pour vivre une expérience unique au cœur d’un espace naturel et préservé ». Ici, comme à l’Alpe d’Huez, aucun prérequis n’est nécessaire. Les organisateurs fournissent par ailleurs l’ensemble du matériel : casque, piolets, harnais, crampons, chaussures…
Probabilités de scénarios de températures pour janvier, février et mars 2025. © Météo-France
L’ascension de cascades de glace n’est en revanche pas une activité possible tous les ans. Il faut en effet que l’hiver soit suffisamment froid afin pour que l’eau gèle… Mais aussi que ce froid dure dans le temps.
Or, Météo France estime que les mois de janvier, de février et de mars 2025 devraient être au-dessus des normales de saison en moyenne en France, même si des épisodes ponctuels plus froids ne sont pas exclus. Reste donc à savoir si les cascades resteront gelées suffisamment longtemps.
Photo de Une : © Jehan Roland Guillot