FLASH INFO – Clara Chappaz, fraîchement nommée secrétaire d’État chargée de l’Intelligence artificielle et du Numérique par le Premier ministre, sera au CEA de Grenoble, jeudi 26 septembre 2024 après-midi. Une visite dans le cadre d’un projet du Programme et des équipements prioritaires de recherche « Intelligence artificielle » (PEPR IA), financé par le programme gouvernemental France 2030.
La visite de la ministre Clara Chappaz au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives n’est bien sûr pas anodine. En effet, le CEA de Grenoble est porteur de plusieurs projets en intelligence artificielle (IA), devenue aujourd’hui « un élément de souveraineté critique, au cœur des enjeux essentiels de compétitivité industrielle et de performance pour notre société », indique le site de l’organisme de recherche.
Les PEPR nourrissent en effet l’ambition de construire ou de consolider le leadership français dans des domaines jugés stratégiques, avec un budget global de trois milliards d’euros. Acteur majeur de la recherche, le CEA se voit pour sa part concerné par une trentaine de PEPR au total, pour une enveloppe d’environ 200 millions d’euros.
En mars 2024, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Sylvie Retailleau, était en visite à Grenoble pour donner le coup d’envoi du programme de recherche France 2030 en intelligence artificielle. © Joël Kermabon – Place Gre’net
Ces PEPR ambitionnent également « de lever les verrous scientifiques liés aux piliers technologiques de la stratégie nationale, de l’IA embarquée et l’IA de confiance jusqu’aux fondements mathématiques de l’IA, de la recherche fondamentale jusqu’à la preuve de concept », précise le CEA. En tout cas, des projets tout à fait dans les cordes de Clara Chappaz.
Une figure emblématique de la « start-up nation »
Nouveau visage de la politique du numérique en France, Clara Chappaz était jusque-là directrice de la Mission French Tech, chargée de soutenir l’écosystème des start-up françaises. À 34 ans, elle est l’une des figures emblématiques de la « start-up nation » portée à bout de bras par le président de la République Emmanuel Macron.
« Après trois années à diriger La French Tech au sein du ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, je suis ravie de poursuivre mon engagement au service de l’action publique sur ces sujets majeurs que sont le numérique et l’intelligence artificielle », avait-elle posté sur son compte LinkedIn, au lendemain de sa nomination.
