FOCUS – Grenoble-Alpes Métropole a offi­ciel­le­ment lancé les tra­vaux de recons­truc­tion de son siège his­to­rique de la rue Malakoff, mardi 17 sep­tembre 2024. Un chan­tier d’un coût de 108 mil­lions d’eu­ros pour un futur bâti­ment livrable en 2027, garanti « à la pointe de la construc­tion pas­sive en France ». Les inves­tis­se­ments réa­li­sés per­met­tront des éco­no­mies glo­bales de fonc­tion­ne­ment esti­mées à 2,2 mil­lions d’eu­ros par an et le nou­vel édi­fice consom­mera quatre fois moins d’éner­gie que l’ac­tuel patri­moine occupé.

« C’est une des plus grandes réno­va­tion de bâti­ments ter­tiaires de France, la plus grande pour un bâti­ment de col­lec­ti­vité. […] La res­pon­sa­bi­lité qui était la nôtre c’é­tait d’a­gir pour don­ner une nou­velle vie à un bâti­ment his­to­rique pour la Métropole. » C’est par ces mots tein­tés de fierté que Christophe Ferrari, pré­sident de Grenoble-Alpes Métropole, a intro­duit son dis­cours lors du lan­ce­ment des tra­vaux de recons­truc­tion du siège métro­po­li­tain, mardi 17 sep­tembre. Ce en pré­sence des archi­tectes, entre­prises et tech­ni­ciens concer­nés et de quelques élus.

Le chan­tier d’un coût glo­bal de 108 mil­lions d’eu­ros¹Toutes dépenses confon­dues en inté­grant l’aug­men­ta­tion de 25 % de l’in­dice du coût de la construc­tion. devrait s’a­che­ver en 2027 pour livrer un bâti­ment label­lisé Passivhaus, label réputé être le plus exi­geant en matières ther­mique et éner­gé­tique. De quoi his­ser le siège métro­po­li­tain « à la pointe de la construc­tion pas­sive en France », vante la Métropole. Quant aux entre­prises de tra­vaux qui béné­fi­cient des mar­chés du pro­jet, « elles sont issues à 62 % du ter­ri­toire métro­po­li­tain et à 72 % de l’Isère », tient à pré­ci­ser la Métropole.

Le lan­ce­ment offi­ciel des tra­vaux de recons­truc­tion du siège de la Métropole de Grenoble. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Ainsi, l’im­meuble de la rue Malakoff datant des années 1970 est-il en passe de deve­nir un modèle en matière de consom­ma­tion d’énergie. En effet, selon la Métro, « il consom­mera quatre fois moins d’éner­gie en com­pa­rai­son du patri­moine actuel et [émet­tra] six fois moins d’é­mis­sions de gaz à effet de serre, soit 75 % de gain éner­gé­tique », explique-t-elle.

Mais sur­tout le nou­veau bâti­ment per­met­tra de relo­ca­li­ser les quelque 1 250 agents de la Métro actuel­le­ment répar­tis sur sept sites. De plus, les inves­tis­se­ments réa­li­sés per­met­tront des éco­no­mies glo­bales de fonc­tion­ne­ment esti­mées à 2,2 mil­lions d’eu­ros par an, a assuré le pré­sident de Grenoble-Alpes Métropole.