FOCUS – La politique en direction des personnes âgées, ou des « aîné-es » selon la terminologie de la Ville, était au programme du conseil municipal de Grenoble lundi 13 mai 2024. Si la municipalité a exposé sa « nouvelle stratégie » en direction de ce public, l’opposition a décrit une commune fuie par les personnes âgées et pointé des problèmes de gouvernance, en estimant que la Ville s’emparait d’un sujet ne relevant pas de sa compétence.
La Ville de Grenoble, par la voix de son adjointe Kheira Capdepon, a présenté sa « nouvelle stratégie pour améliorer la vie des aîné-es et des aidant-es », à l’occasion du conseil municipal du lundi 13 mai 2024. Une politique, décrit la Ville, qui « marque le passage d’une logique fortement marquée par la gestion d’établissements et services médico-sociaux à la proposition plus affirmée d’une offre territoriale cohérente et plurielle », avec une prise en compte de la « diversité de parcours » des personnes âgées.
« La Ville de Grenoble et son CCAS mènent une politique municipale ambitieuse en direction des aîné-es et des aidant-es », revendique ainsi l’élue qui a porté les deux délibérations-cadres de cette « nouvelle stratégie ». « Guidée par les valeurs de libre choix, de proximité, d’éducation populaire, de participation sociale et de prendre soin, elle accompagne à la fois les aîné-es en situation de fragilité, d’isolement ou de perte d’autonomie et les vieillesses plus ordinaires », a‑t-elle précisé.
Trois piliers pour une Ville « amie des aînés »
C’est sur trois piliers que la Ville s’appuie dans sa politique envers les personnes âgées. En premier lieu, la démarche Ville amie des ainés, à laquelle elle est officiellement affiliée depuis octobre 2017 et dont elle expérimente un nouveau label depuis mai 2021.
En lien avec la démarche ? La mission Lutte contre l’isolement des personnes âgées, « la gratuité des ateliers prévention au sein des six pôles d’animation gérontologique et intergénérationnelle (Pagi) », ou encore la mise en place d’un mobilier urbain adapté.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 76 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous
5 réflexions sur « Grenoble, ville amie des aînés… ou fuie par les personnes âgées ? Le débat s’est invité au conseil municipal »
Bla bla bla.…repas des anciens supprime
S’ils pretendent penser aux aînés ils feraient bien de remettre les bancs élèves un peu partout. Grâce aux bans je pouvais faire des haltes reposantes lorsque j’allais faire mes courses. (Bancs enlevés).
Comment osent-ils alors qu’ils ont fermé la résidence Notre Dame pour vendre le lieu à un promoteur pour de l’immobilier de luxe ! J’ai honte pour eux mais eux mêmes n’ont honte de rien.
Oui j ai assisté à des débats quand la décision de fermer résidence Notre Dame à été prise. C était scandaleux. On a invoquer des raisons de sécurité qui étaient fausses pour faire peur.
Maintenant il n y a plus de problème pour construire un immeuble de luxe.il y a eu le refus de réserver et d aménager dans la construction prévue des appartements types résidences pour garder les personnes âgées dans la nouvelle construction. Ne me dites pas que Grenoble est une ville qui se preocuppe des personnes âgées. Dans ce cas précis l intérêt économique à prime.
Bla-bla de Mme Capdepon.
Non seulement la ville ce crée pas de nouvelles places mais elle en a supprimées (maison Notre Dame fermée) !