FLASH INFO – Depuis le lundi 20 mai 2024, la prise de rendez-vous dans les commissariats de police nationale est possible via Internet pour l’ensemble des départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Ain, Allier, Ardèche, Cantal, Drôme, Isère, Loire, Haute-Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Savoie et Haute-Savoie). Un dispositif notamment effectif pour les dépôts de plainte et de mains courantes.
La possibilité de prise de rendez-vous par internet s’inscrit dans un contexte d” »accroissement de l’offre de services numériques » de la police nationale, qui s’est notamment traduit par le développement du site Ma Sécurité. « Ce dispositif […] a été développé par les équipes du ministère de l’Intérieur et plus particulièrement par l’équipe projet de la division de l’accueil numérique de la direction nationale de la sécurité publique », indiquent les forces de l’ordre.
La police nationale revendique trois objectifs : « éviter à l’usager un déplacement non nécessaire lorsque sa démarche peut être réalisée de manière dématérialisée via l’un des téléservices proposés », « permettre à l’usager d’organiser son déplacement en commissariat en fonction de ses contraintes personnelles », et « limiter les temps d’attente dans les commissariats lors des pics de fréquentation ».
Comment fonctionne le dispositif ? L’usager est invité à se rendre sur la plateforme de prise de rendez-vous, où il pourra vérifier si un déplacement en commissariat est nécessaire en précisant sa situation, de même que son commissariat de préférence. Si le déplacement s’avère nécessaire, le motif du déplacement doit être indiqué, accompagné d’un choix de date et d’heure et d’une vérification d’identité via France Connect.
« De même, si l’usager se présente spontanément dans un commissariat de police lors d’un pic de fréquentation, l’agent d’accueil pourra lui proposer un rendez-vous », note encore la police nationale. Ce non sans vanter « une simplification pour l’usager et une innovation pour les services de police contribuant à l’amélioration des conditions d’accueil des victimes dans les commissariats ». La région Auvergne-Rhône-Alpes compte parmi les premières à en bénéficier.