Un festival de films ibériques et latino-américains à Grenoble ? C’est bien le festival Ojoloco qui revient pour sa 12e édition.

Le fes­ti­val Ojoloco met à l’hon­neur le cinéma ibé­rique et latino-amé­ri­cain dans l’ag­glo­mé­ra­tion grenobloise

Le fes­ti­val Ojoloco met à l’hon­neur le cinéma ibé­rique et latino-amé­ri­cain dans l’ag­glo­mé­ra­tion grenobloise

ÉVÉNEMENT – Un fes­ti­val de films ibé­riques et latino-amé­ri­cains Ojoloco revient à Grenoble pour sa 12e édi­tion, du mardi 19 au dimanche 31 mars 2024. L’association Asso Fa Sol Latino invite le public à inves­tir à cette occa­sion les ciné­mas de Grenoble et de la métro­pole afin de faire connaître l’histoire, la culture et l’actualité des pays his­pa­no­phones. Au pro­gramme : des fic­tions, des courts-métrages, des docu­men­taires et même des cours de salsa.

Créé en 2013, le fes­ti­val Ojoloco est un ren­dez-vous des ama­teurs de cinéma indé­pen­dant et d’auteur. Il a réuni depuis sa créa­tion plus de 42 000 spec­ta­teurs autour de 850 pro­jec­tions. Documentaires, fic­tions et courts-métrages sont annuel­le­ment en com­pé­ti­tion pour gagner le prix du public dans leur catégorie.

La nou­veauté de cette année ? Aller au-delà du fes­ti­val et per­mettre aux films gagnants d’être dif­fu­sés en dehors de Grenoble. Ces der­niers se pro­pa­ge­ront plus lar­ge­ment en France grâce à la créa­tion d’une mai­son de dis­tri­bu­tion de cinéma art et essai, Plátano Films, spé­cia­li­sée dans les films ibé­riques et latino-américains.

Le public pourra notamment rencontrer Anaïs Mariotti, la réalisatrice du documentaire « L’or bleu, l’or vert », samedi 23 mars à 11h.

Le public pourra notam­ment ren­con­trer Anaïs Mariotti, la réa­li­sa­trice du docu­men­taire « L’Or bleu, l’or vert », samedi 23 mars à 11 heures.

Une pro­gram­ma­tion engagée

Autour des trois com­pé­ti­tions : des ciné-ren­contres, des ciné-concerts et des films à (re)découvrir. Le public pourra notam­ment ren­con­trer Anaïs Mariotti, la réa­li­sa­trice du docu­men­taire « L’Or bleu, l’or vert », samedi 23 mars à 11 heures. Cette der­nière s’est inté­res­sée aux consé­quences de la pri­va­ti­sa­tion de l’eau et de la mono­cul­ture de l’avocat dans la val­lée de Petorca, au Chili.

« (Ce film) se posi­tionne comme un plai­doyer en faveur d’un ave­nir où la sécu­rité ali­men­taire et l’accès à l’eau seraient des droits inalié­nables et non des pri­vi­lèges », explique la réa­li­sa­trice. L’accès à l’eau en Amérique latine est, en effet, un thème mis en avant dans cette nou­velle édi­tion du fes­ti­val parmi d’autres pro­blèmes envi­ron­ne­men­taux et sociétaux.

La Ciné-caravane, une caravane réinvestie en salle de projection, sera une nouvelle fois de sortie.

La Ciné-cara­vane sera pla­cée sur la place cen­trale du cam­pus uni­ver­si­taire tout au long du fes­ti­val. © Ojoloco-festival

La Nuit blanche de l’Ojoloco

Pour les plus pas­sion­nés, l’Ojoloco pro­pose de pas­ser une nuit entière à vision­ner des films autour du thème du corps, ven­dredi 29 mars, à par­tir de 20 heures. Quatre longs-métrages et un court seront alors pro­je­tés au cinéma Juliet Berto à Grenoble.

Et si le public ne peut pas aller au cinéma, le cinéma vien­dra à lui. La Ciné-cara­vane, une cara­vane réin­ves­tie en salle de pro­jec­tion, sera ainsi une nou­velle fois de sor­tie. Elle dif­fu­sera des courts-métrages sur l’u­ni­vers queer, en lien avec le mois de l’égalité orga­nisé sur le cam­pus universitaire.

Enfin, pour mieux connaître la culture ibé­rique et latino-amé­ri­caine, le fes­ti­val orga­nise d’autres évè­ne­ments. L’occasion d’ap­prendre à dan­ser la salsa au bar Radis, de se rendre à l’exposition Se me van los pies de l’artiste Anitaa ou encore de par­ta­ger une san­gria au cinéma Le Méliès. Les pos­si­bi­li­tés sont mul­tiples. Plus d’informations sur le site web du festival.

Anouk Dimitriou

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