DROIT DE SUITE – Après un pre­mier pré­avis et une jour­née de grève le 7 novembre 2023, le syn­di­cat Synptac-CGT relance un mou­ve­ment d’ar­rêt de tra­vail illi­mité à la MC2 de Grenoble à comp­ter du ven­dredi 17 novembre. Les repré­sen­tants des sala­riés se disent insa­tis­faits des pre­mières pro­po­si­tions de la direc­tion, et en appellent au conseil d’ad­mi­nis­tra­tion, comme au minis­tère de la Culture.

Le mou­ve­ment de grève ini­tié le 7 novembre 2023 par les sala­riés de la MC2 est de nou­veau sur les rails, après un raté au démar­rage. Alors qu’un pré­avis illi­mité avait été déposé, seule une jour­née d’ar­rêt de tra­vail avait fina­le­ment eu lieu, la direc­tion ayant contesté le dépôt sur le ter­rain juri­dique. À ses yeux, le pré­avis devait en effet être déposé cinq jours avant le début du mou­ve­ment, au nom du carac­tère de ser­vice public de l’établissement.

Quand la MC2 était en grève en 2017. © Manuel Pavard – Place Gre’net

Ces argu­ties juri­diques ne devraient tou­te­fos pas remettre en cause le nou­veau pré­avis déposé quelques jours plus tard, annon­çant un nou­vel arrêt de tra­vail illi­mité à comp­ter du ven­dredi 17 novembre. Un mou­ve­ment porté par le syn­di­cat Synptac-CGT et sou­tenu par le CSE (comité social et éco­no­mique), comme l’as­sure l’or­ga­ni­sa­tion, qui affirme d’ailleurs que la jour­née de grève de la semaine der­nière a d’ores et déjà été très sui­vie. « Ce n’est pas une mino­rité qui agite un dra­peau », affirme-t-elle.