FLASH INFO – Alertés par des appels signalant la présence d’un homme armé, mardi 6 juin 2023, à Meylan, les gendarmes ont réussi à localiser et interpeller l’individu à son domicile. Le suspect, âgé de 42 ans, a été placé en garde à vue pour violence avec arme et dégradations. Il venait de sortir de l’hôpital psychiatrique de Saint-Égrève. Durant les recherches, les élèves du lycée du Grésivaudan ont dû être confinés pendant une heure dans l’établissement.
Il aura causé une sacrée pagaille. Aperçu, armé, dans les rues de Meylan, quelques heures plus tôt, un homme de 42 ans a été interpellé à son domicile, ce mardi 6 juin 2023, en début de soirée, et placé en garde à vue pour violence avec arme et dégradations, indique le procureur de la République adjoint de Grenoble Boris Duffau, confirmant l’information du Dauphiné libéré.
Tout a commencé en début d’après-midi lorsque la compagnie de gendarmerie de Meylan a reçu plusieurs appels de témoins signalant la présence d’un homme armé dans le secteur de l’avenue des Sept-Laux (RD 1090). Celui-ci aurait d’abord été vu dans un parc à proximité, où il aurait uriné, puis il s’en serait pris à des voitures.
Le suspect aurait sorti une arme devant le propriétaire d’une voiture
Le propriétaire de l’un des véhicules aurait alors tenté d’intervenir. C’est à ce moment-là que le suspect aurait exhibé une arme, avant de s’éclipser, selon les témoignages rapportés. Alertés, les gendarmes meylanais ont aussitôt déployé un important dispositif de recherches dans le secteur, pour retrouver l’individu armé.
Par précaution, les élèves du lycée du Grésivaudan – situé dans le périmètre bouclé par les forces de l’ordre – ont même dû être confinés durant environ une heure, à l’intérieur de l’établissement. Au terme de recherches ayant duré une grande partie de l’après-midi, le suspect a finalement pu être localisé chez lui, à Meylan, non loin du lieu des faits signalés.
Ce dernier a été interpellé peu avant 20 heures, notamment « grâce à l’intervention des négociateurs du Peloton spécialisé de protection de la gendarmerie (PSPG), une unité d’élite formée par le GIGN et placée sous son contrôle tactique », précise Le Dauphiné libéré. Toujours selon le quotidien régional, le suspect venait de sortir de l’hôpital psychiatrique de Saint-Égrève.