FOCUS – En région Auvergne-Rhône-Alpes, 19 % des habitants interrogés indiquent avoir du mal à nourrir leur famille, selon une étude sur la précarité alimentaire commandée par le groupe agroalimentaire Kellogg’s. Et 22 % indiquent que leurs enfants ne prennent pas de petit-déjeuner tous les jours. Des données, parmi d’autres, dressant un état des lieux de la précarité alimentaire en Aura, qui font notamment réagir le groupe d’opposition socialiste du Conseil régional.
Dresser un état des lieux de la précarité alimentaire en France. Voilà ce à quoi s’est attaché Kellogg’s Company. Le groupe agroalimentaire s’est ainsi tourné vers Spark Market Research pour réaliser un sondage auprès d’un « échantillon large, fiable et représentatif au niveau national de 1 000 adultes et 200 enseignants », entre le 12 janvier et le 1er février 2023. En résultent des données nationales, mais aussi par régions.
« L’étude met en lumière l’aggravation de la précarité alimentaire dans les familles sur les sept dernières années », note Kellogg’s, qui compare les tendances obtenues à celles d’une première enquête menée en 2016. L’augmentation du coût de la vie pèse sur les budgets liés à l’alimentation, au point « qu’un quart des ménages a dû changer ses habitudes alimentaires ». Pire encore, un tiers des enseignants interrogés disent observer une augmentation du phénomène de faim chez les enfants.
En Aura, 19 % des sondés disent avoir du mal à nourrir leur famille
Qu’en est-il dans la région Auvergne-Rhône-Alpes ? Plusieurs constats : 19 % des répondants disent avoir du mal à nourrir leur famille. Et 12 % « à acheter des produits sains et de bonne qualité pour nourrir leur famille toute la semaine ». De plus, 28 % des personnes interrogées indiquent faire leurs courses dans des magasins discount pour réduire leurs dépenses. Et 48 % ont même renoncé à des achats de « nourriture plaisir », ne pouvant plus se le permettre.
Chiffre encore parlant : 27 % des répondants disent avoir changé d’habitudes alimentaires pour des raisons financières, note l’étude Kellogg’s. Par ailleurs, 20 % expliquent réduire leurs dépenses en énergie pour faire des économies et pouvoir se nourrir. Et 15 % doivent parfois faire un choix entre l’achat de nourriture et d’autres dépenses essentielles, comme les vêtements, l’éclairage ou le chauffage.
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