FOCUS – En visite en Isère vendredi 7 avril 2023, Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la sécurité routière, a signé à Grenoble, avec le préfet Laurent Prévost et le procureur de la République Éric Vaillant, le document général d’orientations 2023 – 2027. Celui-ci fixe les grands axes et priorités de la politique de sécurité routière dans le département et mobilise l’ensemble des acteurs locaux pour les cinq ans à venir. Avec un objectif majeur : réduire l’accidentalité et la mortalité sur les routes.
« Un document qui engage tous les acteurs de la sécurité routière pour les cinq ans à venir, dans une politique publique qui sauve des vies. » C’est ainsi que Frédéric Bouteille, directeur de cabinet du préfet de l’Isère et cheville ouvrière du dossier, définit le document général d’orientations (DGO) 2023 – 2027 signé en préfecture, vendredi 7 avril, par le préfet Laurent Prévost, le procureur de la République de Grenoble Éric Vaillant et la déléguée interministérielle à la sécurité routière Florence Guillaume, en visite en Isère.
Ce « document pluriannuel de référence » fixe six axes de lutte contre l’insécurité routière pour la période 2023 – 2027. Quatre sont des enjeux nationaux, communs à tous les départements : les deux-roues motorisés, les conduites à risques (alcool, stupéfiants, vitesse, téléphone au volant…), les nouveaux modes de mobilité douce (vélos, trottinettes, marche) et le risque routier professionnel. « Les trajets entre le domicile et le bureau représentent l’essentiel des accidents graves », précise en effet Frédéric Bouteille, pour ce dernier point.
Deux axes locaux liés aux seniors et à l’éducation routière dans les quartiers prioritaires
Les deux autres sont des axes locaux « que les diagnostics ont mis en évidence », en raison de leurs liens avec l’accidentalité dans le département. Il s’agit tout d’abord des seniors, « surreprésentés parmi les victimes d’accidents », selon le directeur de cabinet. Et ce, « souvent en tant que piétons », mais aussi pour « la vulnérabilité de leur conduite ». Enfin, seconde thématique locale, le lien entre citoyenneté et éducation routière, en particulier dans les quartiers prioritaires. On pense ici notamment au phénomène des rodéos urbains.
Le DGO se traduit, souligne par ailleurs Frédéric Bouteille, par une « démarche partenariale ». Laquelle implique une mobilisation de l’ensemble des acteurs locaux de la sécurité routière : pouvoirs publics, justice, police, gendarmerie, associations de prévention routière, Éducation nationale, entreprises, assureurs…
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 66 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous