FLASH INFO – Préférer le « compostage du corps des défunts » à l’inhumation ou la crémation ? C’est l’alternative que la députée (Modem) de l’Isère Élodie Jacquier-Laforge entend inscrire dans la loi française. Aux côtés de six autres parlementaires, l’élue a déposé un projet de loi le 31 janvier 2023 « visant à permettre l’expérimentation en France du processus d’humusation ».
L’humusation ? Un procédé qui « consiste à envelopper le corps du défunt ou défunte dans un linceul biodégradable puis à le déposer sur un lit naturel de végétaux », explique la députée par voie de communiqué. « Recouvert, retourné, surveillé, le corps se transforme au fil du temps de manière naturelle en humus, à l’aide de micro-organismes présents dans notre environnement », ajoute-t-elle.
Aux yeux de la parlementaire, ce procédé « présente une alternative écologique et responsable, respectueuse du corps et de l’environnement ». Alors qu’à ses yeux, l’inhumation et la crémation « sont extrêmement polluantes ». « La crémation dégage près de 3 % des émissions annuelles de CO₂ d’un citoyen, l’inhumation quatre fois plus », chiffre-t-elle. Soumettre les défunts à la taxe carbone ne semble toutefois pas en projet.
La députée Modem de l’Isère Élodie Jacquier-Laforge propose l’expérimentation de l’humusation des défunts. © Yuliya Ruzhechka – Place Gre’net
« Face notamment à l’exigence écologique de notre époque, de nombreux citoyens questionnent les conséquences de leurs choix au-delà de la mort », juge Élodie Jacquier-Laforge. Non sans rappeler que la pratique de l’humusation est « légalisée dans six états américains, et en réflexion en Belgique ». La pratique dispose même de son propre site Internet, créé et géré par la Fondation Métamorphose.
Les parlementaires proposent donc une phase d’expérimentation de six mois de l’humusation, « afin de définir le cadre juridique en termes de formation aux techniques de compostage, d’en définir les lieux de recueil du corps vis‑à‑vis des habitations ou des nappes phréatiques, comme cela est déjà légalement encadré pour la crémation et l’inhumation ». Le tout en lien avec « les professionnels des pompes funéraires ».
8 réflexions sur « La députée de l’Isère Élodie Jacquier-Laforge propose l’expérimentation de l’humusation des défunts »
C’est comme ça que je voudrais finir, faire à tout jamais parti de la nature et aider à la croissance de fleurs ou d’arbres. Si ça existe en Isère je choisirai cette solution.
Merci madame
Je remercie du fond du coeur cette deputee de défendre ce concept qui permettra de retourner dans le cycle du vivant après notre mort, une belle façon de rendre à la Terre ce qu’elle nous a donné tout au long de notre vie
Car c’est ll’humus, cette couche vivante du sol, qui permet la vie sur notre Planète, il est normal et urgent de contribuer à sa régénération.
La mort prend du sens, elle est métamorphose pour redonner la vie.
« Recouvert, retourné, surveillé, le corps se transforme au fil du temps de manière naturelle en humus, à l’aide de micro-organismes présents dans notre environnement », ajoute-t-elle.
Non le corps n’est absolument pas retourné dans le procédé que Humusation France et la fondation Métamorphose en Belgique propose!!! Il est posé sur un lit de broyât végétal et recouvert de ce même broyât et se décompose au fil d’une année en se transformant en humus grâce aux micro organismes vivants dans les premiers centimètres du sol ! Les agents humusateurs qui seront formés pour encadrer l’humusation sont prévu d’intervenir qu’au bout de 6 mois pour retirer les os, les prothèses quelconques , tout ajout métallique ou non naturel. Plus d’information et explications dans le Plaidoyer que vous pouvez vous procurer en page d’accueil sur le site http://www.humusationfrance.org ou sur le site de la Belgique http://www.humusation.org
Autant de précautions hypocrites alors que tous les jours crèvent des milliers d’animaux domestiques ou sauvages sans incidences particulières pour la faune, la flore et l’environnement humanoïde…
Les animaux domestiques sont malheureusement ncinérés et les animaux sauvages par contre sont decomposés naturellement
Courageux et réaliste, partir sans traces c’est le moins que l’on puisse faire apres avoir passé une vie a exploiter la terre…
J’approuve
Je suis outrée que quelqu’un puisse imaginer faire du compost avec un être aimé
Il faut avoir la cervelle complètement vide et le cœur aussi
Pauvres gens ils sont vides d’humanité
Bonjour. C’est. Dommage de penser ainsi car l’humusation se veut respectueuse de l’humain et du Cycle du vivant. La mort étant un sujet trop tabou et délicat amène un non sens à tout cela. Quand on aime et accepte le sens de la nature on comprends que l’on en fait parti et donc être humusé devient naturellement acceptable. On se décompose en harmonie et rythme avec la nature et on ne fait plus qu’un avec elle et donne naissance à des arbres utiles pour demain ! On confie notre énergie à la terre et celle-ci continue de nous faire vivre au travers d’un arbre ou d’une plante. C’est une belle idée spirituelle du cycle du vivant dont nous avons-nous besoin pour perdurer