FLASH INFO – Un cas de grippe aviaire – appelée influenza aviaire chez les oiseaux – a été détecté sur un cygne sauvage retrouvé mort sur la commune iséroise de Brangues, a annoncé la préfecture de l’Isère, ce vendredi 14 janvier 2022. Il s’agit du premier cas recensé dans le département depuis la réapparition du virus en France, à l’automne 2021. Des mesures sanitaires ont été mises en place pour prévenir sa diffusion.
Un cas de grippe aviaire a été détecté sur un cygne sauvage retrouvé mort sur la commune de Brangues, dans le Nord-Isère, a annoncé la préfecture de l’Isère, ce vendredi 14 janvier 2022. « Il s’agit du premier cas mis en évidence dans le département depuis le nouvel épisode d’influenza aviaire [terme utilisé pour les oiseaux, la grippe aviaire désignant théoriquement la maladie chez l’Homme] apparu en France à l’automne 2021″, souligne le communiqué.
Pour prévenir la diffusion du virus et éviter la transmission de la maladie de la faune sauvage vers les élevages de volailles ou oiseaux d’agrément, le préfet de l’Isère a mis en place une zone de contrôle temporaire (ZCT) dans un rayon de 5 kilomètres autour du lieu où le cygne a été découvert.
Des mesures sanitaires et des restrictions des mouvements des volailles et oiseaux captifs dans neuf communes iséroises
Le périmètre de cette ZCT couvre les communes de Brangues, Arandon-Passins, Creys-Mépieu, Les Avenières, Veyrins-Thuellin, Le Bouchage, Morestel, Saint-Victor de Morestel et Vézeronce-Curtin. Dans cette zone, des mesures sanitaires ont été mises en place, ainsi que des restrictions des mouvements des volailles et des oiseaux captifs. Leur application est définie par arrêté préfectoral, pour une durée minimale de 21 jours.
La préfecture détaille la liste des principales mesures de prévention à respecter. Elle cite ainsi « le recensement des détenteurs d’oiseaux, la mise à l’abri des oiseaux captifs, la visite vétérinaire des élevages professionnels, l’interdiction des mouvements d’oiseaux captifs sauf dérogation, la suspension de la chasse au gibier à plumes et le renforcement des mesures de désinfection des véhicules entrant ou sortant des élevages d’oiseaux ».
Toute mortalité anormale d’oiseaux doit être déclarée sans délai au vétérinaire
Les services préfectoraux insistent également sur la nécessité de « respecter les mesures de biosécurité en élevage ». Autre action préventive indispensable, « la claustration ou la mise sous filet des basses-cours des particuliers ». Une mesure qui s’applique actuellement partout en France, devant le risque épidémique.
Par précaution, rappelle en outre le communiqué, « toute mortalité anormale d’oiseaux » doit être « déclarée sans délai » au vétérinaire de l’élevage et/ou aux services vétérinaires de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de l’Isère. Idem pour les « signes cliniques » inhabituels.
« La consommation de produits alimentaires à base de volaille ne présente aucun risque pour l’Homme »
La préfecture tient toutefois à rassurer la population sur les risques de transmission de la maladie. « La consommation de viande, foie gras et œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – ne présente aucun risque pour l’Homme », affirme-t-elle.
Les virus de l’influenza aviaire circulent aujourd’hui activement dans la faune sauvage en Europe, par l’intermédiaire des oiseaux migrateurs. Ce jeudi 13 janvier 2022, la France comptait 151 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage, 21 cas en faune sauvage et 5 cas en basse-cour. Sur l’ensemble du continent européen, une trentaine de pays sont actuellement touchés par la grippe aviaire.