FLASH INFO – La CGT Isère conforte sa place de première organisation syndicale, suite aux élections syndicales dans la fonction publique territoriale et la fonction publique hospitalière qui se sont tenues du 1er au 8 décembre 2022. C’est le syndicat lui-même qui l’annonce dans un communiqué pour mieux remercier ses électeurs.
À l’échelle nationale, pas moins de 5,1 millions de salariés de la fonction publique territoriale, de la fonction publique hospitalière et de la fonction publique d’État étaient appelés aux urnes, fonctionnaires et contractuels cumulés. La participation, comme souvent lors des élections professionnelles, s’est avérée modérée. Ainsi, seuls 43,7 % des électeurs potentiels ont fait la démarche de choisir leurs représentants syndicaux.
« Les nombreux dysfonctionnements issus de l’organisation du vote électronique auront privé nombre d’agent-e‑s de leur droit de voter », estime par ailleurs la CGT. Qui ne se félicite pas moins de sa première place. Au niveau national, la CGT enregistre notamment 30,5 % des voix dans la fonction publique territoriale et 27,9 % dans la fonction publique hospitalière. Sur l’ensemble des fonctions publiques, elle obtient 20,8 %, contre 18,7 % pour FO et 18,5 % pour la CFDT.
Sur le département de l’Isère, les scores sont encore plus élevés. Dans la fonction publique territoriale, la CGT obtient ainsi 44,14 % des voix, très loin devant la CFDT avec 28,63 %. Tandis que, dans la fonction publique hospitalière, son score est de 44,3 %, (toujours) loin devant la CFDT (17,3 %). À noter que Force ouvrière, sur le département isérois, est à chaque fois relégué à la cinquième place.
« La CGT Isère tient à saluer l’engagement des militant-e‑s dans cette campagne qui ont permis ces résultats », écrit encore le syndicat. Qui prône « la construction d’un syndicalisme de transformation sociale, de proximité, offensif et démocratique, en phase avec les préoccupations et revendications des personnels ». La CGT ne manque, en outre, pas de rappeler sa mobilisation contre le projet de réforme des retraites, face auquel l’intersyndicale iséroise fait d’ores et déjà savoir qu’elle est dans les starting-blocks.