FOCUS - L'entreprise namR, spécialisée dans le traitement de données numériques, a réalisé un classement des villes en fonction du diagnostic de performance énergétique (DPE) des logements. Grenoble arrive en cinquième position en matière de passoires énergétiques (logements classés E, F et G) parmi les villes d'Auvergne-Rhône-Alpes de plus de 50 000 habitants. Mais des petites villes de l'Isère sortent leur épingle du jeu.
Atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050, tout en poursuivant un objectif sociétal de lutte contre la précarité énergétique. Cette promesse s'affiche en grand sur le site du ministère de la Transition écologique. Le gouvernement continue, en effet, de mener son plan de rénovation énergétique des bâtiments. Depuis 2007, le diagnostic de performance énergétique (DPE) est obligatoire pour la location d'un bien. Et plusieurs décrets ont été promulgués en 2022 pour faire la chasse aux passoires énergétiques.
Les logements classés G ne pourront ainsi plus être loués à partir du 1er janvier 2023. Pour anticiper cette transition, un décret promulgué le 4 mai 2022 oblige notamment les propriétaires de ces passoires énergétiques à réaliser un audit de performance énergétique depuis le 1er septembre 2022.
C'est dans ce contexte que namR, société française spécialisée dans l'analyse de données, a effectué un classement en fonction des ratios de logements énergivores sur le territoire.
Les villes d'Aura classées en fonction de leur diagnostic de performance énergétique
L'entreprise namR a réalisé une cartographie des départements et des villes d'Auvergne-Rhône-Alpes. Pour ce faire, elle s'est servie des données de l'Ademe. L'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie détient en effet près de 5 % des DPE des bâtiments français. Des algorithmes sophistiqués ont ensuite permis de caractériser le reste des logements.
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