FLASH INFO – Les meilleurs élèves du Challenge Mobilité 2022 ont reçu des prix de la part de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, mardi 5 juillet 2022. De quoi récom­pen­ser leur uti­li­sa­tion de modes de trans­port alter­na­tifs à la voi­ture indi­vi­duelle. Quatre entre­prises isé­roises ont été distinguées.

Avec le Challenge Mobilité 2022, la Région Auvergne-Rhône-Alpes a une fois de plus mis à l’hon­neur le chan­ge­ment de com­por­te­ment des sala­riés en matière de dépla­ce­ments, le temps d’une jour­née, le 2 juin en l’oc­cur­rence. Depuis douze ans, « le Challenge Mobilité sert à pro­mou­voir l’en­semble des alter­na­tives à l’usage indi­vi­duel de la voi­ture », expliquent les organisateurs.

Chaque année, ils espèrent « ini­tier des com­por­te­ments ver­tueux en matière d’environnement, de mobi­lité et de sécu­rité rou­tière ». Ainsi, pro­posent-ils aux éta­blis­se­ments publics, pri­vés ou asso­cia­tifs volon­taires d’or­ga­ni­ser une jour­née en lien avec la mobi­lité. Ce jour-là, chaque auto­mo­bi­liste est invité à lais­ser sa voi­ture de côté. Et, à la fin, les orga­ni­sa­teurs comp­ta­bi­lisent les « kilo­mètres alter­na­tifs » réa­li­sés par chaque struc­ture participante.

Une remise de prix lors du Challenge Mobilité. © Tim Douet, Région Auvergne-Rhône-Alpes

Dans la caté­go­rie métro­pole et « 1000 sala­riés et plus », Schneider Electric – IntenCity (Grenoble) arrive en tête avec 8 196 km alter­na­tifs réa­li­sés. Le bailleur social voi­ron­nais Pluralis se hisse, quant à lui, à la pre­mière place dans la caté­go­rie villes moyennes et « 100 sala­riés et plus ». Avec une par­ti­ci­pa­tion de 72 %, elle par­vient à réa­li­ser 1 437 km alternatifs.

A noter éga­le­ment le « prix spé­cial covoi­tu­rage MOV’ICI pour Sferaco, basée à Saint-Quentin-Fallavier. Enfin, Citiz Alpes Loire (Grenoble) a reçu le coup de cœur du jury, qui salue son ini­tia­tive liée au « test de l’ac­ces­si­bi­lité à nos véhi­cules TPMR pour les per­sonnes à mobi­lité réduite ».

Plus de 30000 sala­riés par­ti­ci­pants au Challenge

Au total, 2 417 éta­blis­se­ments et 85 000 sala­riés ont relevé ce chal­lenge, dont 21 040 ont testé un nou­veau mode de dépla­ce­ment. Dans le détail, 25 % des par­ti­ci­pants ont pri­vi­lé­gié le vélo, 24 % les trans­ports en com­mun, 18 % le télé­tra­vail et 14 % le covoiturage.

L’Isère a compté 32 102 sala­riés par­ti­ci­pants. Une forte adhé­sion qui lui offre les hon­neurs du podium, avec 477 150 km alter­na­tifs effec­tués sur 1 301 979 au total dans la région.

Cette année, le chal­lenge sou­hai­tait mettre à l’hon­neur le vélo. Objectif : démon­trer ses avan­tages face à la voi­ture, aussi bien pour soi que pour l’en­vi­ron­ne­ment. Ainsi, les orga­ni­sa­teurs sou­lignent un « mode de dépla­ce­ment éco­no­mique » et « phy­sique » qui dimi­nue les risques car­dio-vas­cu­laires. De plus, « se dépla­cer en vélo per­met­trait d’économiser 650 kilo­grammes de CO2 par personne/an, soit l’équivalent d’une télé­vi­sion LCD allu­mée 162 jours non stop ».

Les sta­tis­tiques reflètent ce bilan posi­tif, avec dif­fé­rents records. « La par­ti­ci­pa­tion des sala­riés a aug­menté de 15 %, le cap du mil­lion de kilo­mètres en mode alter­na­tif [est] lar­ge­ment dépassé ». De quoi évi­ter l’é­mis­sion de 72 tonnes d’é­qui­valent CO2… et 11 024 heures de bouchons.