FOCUS - C'est assez inattendu pour être souligné, la cinquième circonscription de l'Isère se retrouve sans candidat Les Républicains (LR) puisque Céline Burlet a déclaré forfait peu avant le dépôt des candidatures. L'occasion rêvée pour Quentin Feres, candidat de Reconquête (le parti d'Éric Zemmour) et ex-militant LR, de s'afficher en représentant de «l'union des droites». Loin de pousser des cris d'orfraie, le fédération LR iséroise affirme, néanmoins, ne pas soutenir officiellement le candidat.
Investi par Reconquête, le parti d'Éric Zemmour, Quentin Feres, élu municipal de la majorité divers droite à Domène, se targue d'être le candidat de «l'union des droites» sur la cinquième circonscription de l'Isère puisque la candidate Les Républicains (LR) y a jeté l'éponge et n'a pas été remplacée.
En tenant ainsi le rôle du candidat qui rassemble à droite, Quentin Feres caresse l'espoir de récupérer les voix de LR. D'autant qu'il ne se prive pas de rappeler qu'il a été dix ans au parti LR, où il a exercé un certain nombre de responsabilités aux côtés de Clément Chappet, et qu'il a fait campagne tant pour l'élection d'Alain Juppé que pour celle de Laurent Wauquiez ou encore de François-Xavier Bellamy.
Néanmoins, échaudé par «les différents échecs» et l'attitude des «apparatchiks LR qui ont refusé de refonder le parti bien à droite (...), font des courbettes à la gauche (...) et ne laissent pas la place aux jeunes», Quentin Feres a quitté le parti LR pour l'association Sens commun en 2016. Cette dernière est, depuis, devenue le Mouvement conservateur où il a toujours sa carte.
Puis, en septembre 2021, le doctorant en Histoire du droit à l'Université Grenoble Alpes a décidé de rejoindre l'équipe d'Éric Zemmour. Ce pour «une ligne clairement à droite, plus souverainiste, plus proche de mes valeurs», souligne-t-il.
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