FOCUS – Brigitte Boer, candidate Les Républicains sur la 1re circonscription de l’Isère, avait choisi l’hypermarché Carrefour de Meylan pour présenter quelques pans de son programme à de potentiels électeurs. Au programme de sa déambulation ? L’économie, le pouvoir d’achat, les taxes, les retraites mais aussi l’écologie. Quant à ses principaux concurrents, notamment Olivier Véran et Salomé Robin, la candidate en fait peu de cas considérant « qu’en politique, tout est possible ».
Entourée de militants et poussant un caddie, Brigitte Boer avait choisi les allées de l’hypermarché Carrefour de Meylan pour rencontrer et tenter de convaincre ses potentiels électeurs, ce samedi 21 mai 2022. Si la démarche n’est pas nouvelle, elle rompt avec les traditionnelles distributions de tracts sur les marchés des samedis et dimanches. Et elle n’a pas manqué d’étonner les clients qui se pressaient dans ce centre commercial en accueillant, en moyenne, près de 6 000 par jour.
Acteur économique majeur de la circonscription avec ses quelques 10 000 m² et ses 400 employés, l’enseigne était, aux yeux de la candidate, le terrain de chasse électoral idéal pour des rencontres fortuites avec des Meylanais et des salariés de la grande surface.
« Je vais bien sûr rencontrer les clients puis la direction pour lui demander quelles sont ses attentes et besoins et écouter ses remarques sur la situation économique actuelle », nous explique Brigitte Boer. Une visite centrée, donc, autour de l’économie, du pouvoir d’achat, de la valeur travail et de l’entreprise. Autant de thèmes certes chers aux Républicains, mais aussi aux autres configurations politiques en lice.
« Je suis une femme de droite sociale, explique-t-elle. Je considère que le travail devrait être plus rentable que l’assistanat. Et la première des dignités c’est de pouvoir vivre dignement de son travail, ce qui n’est pas toujours le cas. »
« Pourquoi ces gens votent à gauche ? Pour se donner bonne conscience ? »
Alors, quels remèdes préconise la candidate ? Tout d’abord, une hausse générale des salaires. « En baissant la contribution sociale généralisée (CSG) de moitié on pourrait augmenter de 5 % le salaire net de 90 % des ménages », propose Brigitte Boer. Avant de citer à ce titre, le mille-feuilles des taxes qui grèvent les finances des Français et qu’il faudrait désépaissir, notamment pour ce qui concerne le prix des carburants.
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 60 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous