FLASH INFO – Lundi 23 mai, le Comité des oeuvres sociales (COS) de la Ville de Grenoble était vic­time d’un vol durant la dis­tri­bu­tion des chèques vacances à des­ti­na­tion des agents muni­ci­paux. Retour sur l’é­vé­ne­ment avec Pierre Mériaux, adjoint au Personnel de la Ville de Grenoble.

Si le COS de Grenoble est une asso­cia­tion indé­pen­dante, elle n’en tire pas moins la (grande) majo­rité de son bud­get de la muni­ci­pa­lité, et concerne au pre­mier chef ses agents. C’est pour­quoi Pierre Mériaux s’est rendu sur les lieux peu après l’at­taque, en l’occurrence des locaux ave­nue Jean-Perrot mis à dis­po­si­tion par la Ville. C’est au moment de la dis­tri­bu­tion des chèques-vacances que les voleurs, visi­ble­ment bien infor­més, ont agi.

Le site du Comité des oeuvres sociales de Grenoble annonce la fer­me­ture de ses locaux suite à l’at­taque du lundi 23 mai. Capture d’écran

Les deux per­sonnes prises en charge par les pom­piers après avoir été atta­quées au gaz lacry­mo­gène se portent mieux, indique Pierre Mériaux à Place Gre’net. Reste l’im­pact psy­cho­lo­gique d’une telle agres­sion. « Du coup, nous avons pro­posé les ser­vices de notre psy­cho­logue du tra­vail », pour­suit l’ad­joint. Quid du pré­ju­dice ? Annoncé d’en­vi­ron 200 000 euros dans un pre­mier temps, celui-ci s’é­lè­ve­rait au final (tout de même) à 141 000 euros.

Pierre Mériaux est en mesure d’as­su­rer que le vol n’aura pas d’im­pact sur les agents, qui béné­fi­cie­ront tous des chèques vacances qui leur est dû. Quid de ceux qui ont été volés ? L’élu met en avant leur tra­ça­bi­lité… et rap­pelle que le recel est puni à même hau­teur que le vol. « Des citoyens à qui l’on pro­po­se­rait d’a­che­ter des chèques-vacances à prix cassé pour­raient être mis en cause s’ils s’a­vi­saient de les ache­ter », prévient-il.

Contactée par Place Gre’net, l’é­quipe du Comité des oeuvres sociales de Grenoble n’a pas donné suite à notre sollicitation.