FOCUS - Environ 200 arbres de haut-jet2de 10 à 20 mètres, voire plus ont été abattus entre février et mars 2022, à proximité des digues du torrent de Jaillières, à Meylan. Cette coupe massive s’inscrit dans un projet urbain et métropolitain plus large : la protection contre les risques naturels par la remise en état des digues dégradées. Un déboisement qui a surpris les promeneurs et auquel la Ville et la Métropole ont dû apporter quelques explications, ce mardi 24 mai.
"C’était un crève-cœur de couper ces arbres." Philippe Cardin, maire de Meylan, s'est expliqué ce mardi au sujet du récent abattage de 200 arbres autour du torrent de Jaillières. Il faut dire que ce déboisement a surpris nombre de promeneurs. La diffusion de l’information ne s’est faite que très récemment à l’échelle de Meylan. Seuls les riverains du secteur en avaient été avisés.
"L’objet de cette conférence de presse est justement d’expliquer plus largement l’objet de ces travaux. Il y a un petit décalage entre la coupe de la végétation et le démarrage des travaux, qui se fera cet automne", justifie Marie Breuil, chef de service gestion territoriale de l’eau de Grenoble-Alpes Métropole.
Malgré son faible écoulement annuel, le torrent de Jaillières peut être l’objet de crues violentes et rapides. Quantité d'embâcles peut alors être transportée jusqu'en aval. D'importantes pluies avaient, rappelons-le, engendré crues et coulées de boue en Isère, le 29 décembre dernier.
De 200 à 500 habitants sont aujourd'hui concernés par le risque de crue de ce cours d'eau, selon Marie-Odile Novelli, maire-adjointe déléguée à l’environnement et à la transition écologique.
Au cœur du projet, la protection de la biodiversité
Il aura fallu un an pour que la Métropole, la Ville et les riverains s’accordent sur la coupe de ces 200 arbres. Depuis plus de trente ans, ils s’étaient développés en bordure immédiate ou dans les digues du torrent, faute d’entretien régulier.
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