FIL INFO – Une intersyndicale iséroise appelle à la mobilisation le 1er mai 2022. Les revendications, nombreuses, gravitent autour d’une exigence majeure : celle « du progrès social, dans une société soucieuse de l’avenir de la planète et d’un monde de paix ». Des manifestations sont prévues à 10 heures à Grenoble, Bourgoin-Jallieu et Roussillon, ainsi qu’un vide-grenier revendicatif de 6 heures à 18 heures à Vienne.
Le 1er mai célèbre les acquis sociaux, mais c’est aussi un moment propice aux revendications. Une intersyndicale de l’Isère1qui comprend la CGT Isère, FSU Isère, Solidaires, La Confédération nationale du travail 38, l’Union des étudiant.es de Grenoble, l’Unef Grenoble, MNL 38, IELappelle ainsi à se mobiliser, alors que les crises sanitaire, économique et sociale ont largement fragilisé les salariés, étudiants, demandeurs d’emploi et retraités.
Plusieurs manifestations donc programmées à Grenoble (départ à 10 heures de la gare), Bourgoin-Jallieu, Roussillon et Vienne le 1er mai 2022. L’exigence principale des participants ? « Du progrès social, dans une société soucieuse de l’avenir de la planète et d’un monde de paix ».
Revendications de la valeur-travail des jeunes aux retraités
L’Intersyndicale insiste sur un point crucial : l’amélioration des conditions de travail des salariés. Ce qui comprend, pour elle, l’assurance d’un retour à la retraite à 60 ans, une revalorisation du Smic, une meilleure protection sociale, une reconnaissance adéquate des métiers pénibles et des métiers de la fonction publique.
Mais pour l’intersyndicale, l’amélioration du travail ne pourrait se faire que si les étudiants et les jeunes acquéraient les moyens et les conditions pour en obtenir un. C’est pourquoi elle revendique « le retrait de Parcoursup et de la sélection à l’université » et « une allocation d’autonomie/un revenu permettant à tou·te·s les étudiant·e·s de vivre dignement. »
Une démarche solidaire
Cet appel à la mobilisation est aussi une façon de rassembler le plus grand nombre pour demander une amélioration du niveau de vie. Les crises économiques et sociales impliquant une hausse de prix des produits de première nécessité, l’intersyndicale revendique entre autres « la baisse de la TVA à 5,5 % sur les produits et services essentiels, et notamment sur les transports en commun ».
Plus généralement, les syndicats insistent bien sur un point : les conditions économiques et sociales ne peuvent être améliorées que dans un climat de paix et de prise en compte de l’état environnemental. Ainsi, « il n’y aura pas de combat contre la “fin du monde » sans se préoccuper dans le même temps de la « fin du mois ».