FOCUS – Une enquête pour mesurer les effets des mesures sanitaires dans les écoles sur les enfants ? C’est ce que demande un groupe de parents d’élèves de l’école Clémenceau dans le cadre d’une interpellation citoyenne. Après une première réunion jugée infructueuse par le collectif, la Ville de Grenoble affirme que la porte n’est pas fermée et que des propositions seront faites.
« Combien de temps les enfants seront-ils encore obligés de subir ces contraintes pour des effets sanitaires très incertains ? » Telle est la question que pose un groupe de quatre parents d’élèves de l’école Clémenceau, dans le cadre d’une interpellation citoyenne adressée à la Ville de Grenoble. L’objet de leur demande : la mise en place d’une enquête mesurant les effets des mesures sanitaires sur les enfants.
La proposition est en réalité double, explique le parent d’élèves Yves Russell. « Soit que la mairie initie une enquête avec les services ou en réunissant un panel de scientifiques, [ou] si jamais des associations déléguées ou quelqu’un de l’université fait une telle enquête, que la mairie apporte un soutien logistique, financier ou matériel ». Deux propositions, ajoute le parent d’élèves, auxquelles la Ville aurait répondu par la négative.
Une réunion organisée le 25 janvier 2022
Une réunion s’est en effet tenue le 25 janvier entre parents d’élèves et élus de la Ville. « Parent » au singulier, au demeurant : suite à un empêchement, seul Yves Russell était présent pour porter la parole de son groupe. Face à lui, l’adjointe aux écoles Christine Garnier et l’adjoint à l’Urbanisme et à la Santé Pierre-André Juven. Plus le directeur de l’Éducation et de la Jeunesse, la cheffe du service de Santé scolaire et deux médiateurs.
Le compte-rendu de la réunion semble confirmer le point de vue d’Yves Russell. La Ville estime ne pas être « un acteur pertinent » pour mener l’enquête réclamée par le groupe, et souligne que celle-ci représenterait « un budget conséquent [qui] n’est pas souhaité au vu des difficultés actuelles ». Réponse plus nuancée concernant la deuxième option : soutenir une enquête serait envisageable, à condition qu’elle soit portée par une instance scientifique.
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