EN BREF - Un rassemblement antimilitariste d'une trentaine de personnes a eu lieu sur le campus de Saint-Martin-d'Hères ce jeudi 3 février 2022 à 17 heures. En cause ? L'organisation, à la faculté de lettres, d'une session de recrutement par la direction de l'Insertion et de l'orientation professionnelle de l'Université Grenoble-Alpes, en partenariat avec les Armées de terre, de l'air et la Marine nationale. Une session qui n'a par ailleurs pas eu lieu, les autorités militaires informées du rassemblement l'ayant tout simplement annulée.
« Militaires, hors de nos facs, hors de nos labos, hors de nos vies ! » Autant dire que l'armée n'était pas en odeur de sainteté ce jeudi 3 février 2022 devant le bâtiment Stendhal de l'Université Grenoble- Alpes (Uga) où étaient rassemblés, sur le coup de 17 heures, une trentaine d'étudiants antimilitaristes. Ce en réaction à une session de recrutement organisée dans les locaux de la faculté de lettres par la direction de l'Insertion et de l'orientation professionnelle de l'UGA, en partenariat avec les Armées de terre, de l'air et la Marine nationale.
Cependant, « informées de l'organisation d'un rassemblement, les autorités militaires ont préféré annuler la session », rapporte un militant tenant cette information du Centre d'information et de recrutement des forces armées (Cirfa) de Grenoble.
Les antimilitaristes ne veulent plus que l'armée s'implique dans l'enseignement supérieur. © Joël Kermabon - Place Gre'net
De quoi peut-être expliquer pourquoi si peu de manifestants se trouvaient rassemblés devant l'entrée principale de la faculté de Lettres pour protester « contre la venue de l'armée sur le campus ». Ce qui ne les a toutefois pas empêchés d'entonner des chants antimilitaristes et d'écouter Le déserteur de Boris Vian, ou encore Le parachutiste de Maxime Le Forestier.
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