FIL INFO – L’Université Grenoble-Alpes s’est engagée dans deux conventions, avec la Garde nationale et le ministère des Armées. Objectif ? Assurer une meilleure reconnaissance académique des étudiants et personnels réservistes. Et renforcer les liens entre l’Université et l’armée, notamment la 27e Brigade d’infanterie de Montagne.
Une « meilleure reconnaissance académique des étudiants et personnels engagés dans la réserve militaire ou dans la Garde nationale » : tel est l’objet des deux conventions que l’Université Grenoble-Alpes (UGA) a signées avec la Garde nationale et le ministère des Armées. Des signatures qui sont également l’occasion, souligne l’UGA, de renforcer les liens entre l’Université et la 27e Brigade d’infanterie de Montagne (BIM), basée en Isère.
Objectif de la convention avec la Garde nationale ? « Fixer les modalités de validation des services effectués par les étudiants au sein de ce corps des armées », décrit l’UGA. Créée en 2016 suite aux attentats de Nice, la Garde nationale engage des citoyens en tant que réservistes, en parallèle de leur activité civile, sur des contrats d’un à cinq ans. À ce jour, l’Université compte 68 étudiants réservistes, auxquels s’ajoutent neuf membres de son personnel.
Des liens déjà existants entre l’UGA et l’armée
La convention avec le ministère des Armées est, pour sa part, signée « dans le cadre du soutien de l’UGA à la politique de réserve militaire », poursuit l’université. Qui affiche sa volonté de « formaliser les liens entre le monde académique et le monde militaire ». Exemple de liens déjà existants ? L’UGA participe au « trinôme académique Dauphiné-Savoie », avec l’Éducation nationale et l’armée, pour promouvoir la connaissance de la Défense dans l’enseignement secondaire.
L’UGA entretient aussi des liens étroits avec l’armée, notamment ses troupes de montagne, via son Master 2 sécurité internationale et défense de la Faculté de Droit. Un master qui implique la 27e BIM et l’Institut des hautes études de défense nationale. La recherche est également concernée : la Défense a ainsi “pré-labellisé” en novembre 2018 le Centre d’études sur la sécurité internationale et les coopérations européennes de l’Université.