FLASH INFO — La mise en scène en août 2020 avait choqué, puis provoqué une démonstration de force en retour de la part de la préfecture de l’Isère… mais les dealers armés filmés dans le quartier Mistral de Grenoble ne l’était que pour le tournage “sauvage” d’un clip de rap signé Corbak Hood. Le rappeur n’en avait pas moins écopé d’une mise en examen, pour complicité de trafic et usage de stupéfiants.
Jeudi 18 novembre, comme le rapporte le Dauphiné Libéré, le jeune homme de 17 ans était convoqué depuis le tribunal pour enfants. Si le rappeur a été relaxé pour l’accusation de complicité de trafic de produits stupéfiants, il écope en revanche de 70 heures de TIG (travaux d’intérêt général) pour leur usage. Le mis en examen avait par le passé déjà bénéficié d’un non-lieu pour l’accusation de provocation à l’usage illicite ou au trafic de stupéfiants.
Dans le clip de sa chanson où il assimile Grenoble à Chicago en rebaptisant la ville Chicagre, Corbak Hood ne manquait pas d’ironiser sur la couverture médiatique que les images des dealeurs armés avait déclenché. En adressant « un grand merci » aux médias BFM TV, CNews et le Dauphiné Libéré « pour la promo ». « Les armes sont factices, les produits n’étaient que du CBD, seul [sic] les friandises sont vraies », précisait encore la vidéo.