FOCUS - Des étudiants et personnels de l'Université Grenoble Alpes (UGA) se sont rassemblés devant le conseil d'administration de l'Université, ce lundi 11 octobre 2021, à l'appel de l'intersyndicale (CGT, FSU, Solidaires étudiant·e·s, Sud éducation, UEG et Unef). Ils s'opposent à la "trajectoire financière" mise en œuvre par la présidence de l'UGA. Un plan d'austérité déguisé selon les syndicats, qui dénoncent la suppression de 256 postes, non ouverts aux concours, d'ici 2028.
Ils dénoncent une "tentative de passage en force" et un "plan d'austérité aux conséquences catastrophiques". Une vingtaine d'étudiants et personnels de l'Université Grenoble Alpes (UGA) se sont rassemblés ce lundi 11 octobre 2021, dès 8 h 30, devant le conseil d'administration de l'établissement. Une mobilisation à l'appel de l'intersyndicale (CGT, FSU, Solidaires étudiant·e·s, Sud éducation, UEG et Unef).
Dans leur viseur, la "trajectoire financière" soumise au vote du conseil d'administration par la présidence de l'UGA. Derrière cette appellation se cache en effet, selon les syndicats, un "plan d'austérité" déguisé qui prévoit de "geler" ou "différer" 256 postes d'ici 2028. "Des postes qui ne seront pas ouverts aux concours durant sept ans", précise Gwenaël, co-secrétaire général de la CGT Université de Grenoble.
"Les gels de postes, ce sont des suppressions de postes pures et simples"
Là encore, tout est question de sémantique. "Les gels de postes, ce sont des suppressions de postes pures et simples", corrige ainsi le militant syndical. "Même le président de l'Université parle aussi de suppressions en privé et dans les instances."
Une décision lourde de conséquences, d'après les manifestants. Cela va "alourdir la charge des enseignants-chercheurs et créer de nouveaux précaires puisque l'UGA va recruter des CDD de deux ans pour compenser les postes de titulaires", déplorent-ils.
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