FLASH INFO — Un refus d’entendre le point de vue des habitants ? C’est ce dont l’Union de quartier Berriat-Saint-Bruno-Europole accuse la Ville de Grenoble. En cause ? Le nombre d’affiches collées dans le quartier, pour informer de la tenue d’une réunion publique sur la piétonnisation de la rue Anthoard, mardi 8 juin à 19 heures à la Maison des habitants Chorier-Berriat.
« La Ville de Grenoble n’a apposé en tout et pour tout que huit affiches », affirme ainsi l’Union de quartier. Avant d’enfoncer le clou : « Manifestement la Ville n’a pas envie d’entendre le point de vue des riverains qui ne sont pas forcément des parents d’élèves d’école élémentaire et qui seront le plus impactés dans leur vie de tous les jours par la décision prise de piétonniser la rue Anthoard (et 3 autres rues) sans aucune concertation ».
Afin de « suppléer à ce manquement grave d’information de tous », l’association annonce avoir fait réaliser en urgence 400 affiches, déployées dans tout le périmètre de l’école concernée, pour convier les habitants à s’exprimer « sur un aménagement qui pose de nombreux problèmes d’impact sur leur cadre de vie et sur l’ensemble du quartier ». De quoi assurer une réunion animée ?
La piétonnisation de la rue Anthoard s’inscrit dans le projet « Place(s) aux enfants » de la Ville de Grenoble. Avec la volonté de transformer les abords des écoles grenobloises en zones plus sûres et plus conviviales, éloignées de la pollution automobile. Le tout en incitant les parents d’élève à avoir recours à des alternatives à la voiture. Quinze écoles (sur 61 établissements scolaires) sont concernés par le projet.