FLASH INFO — « La précarité, c’est pas mon métier ». Tel est le mot d’ordre de la nouvelle manifestation contre la réforme de l’assurance-chômage prévue à Grenoble le vendredi 23 avril. Rendez-vous est donné à 12 h 30 sur le parvis de l’hôpital Michallon.
« Le gouvernement a décidé d’imposer par décret une économie d’1 à 2 milliards par an sur le dos des chômeur·ses et des travailleur·ses précaires. Cette contre-réforme de l’assurance chômage entrera en application le 1er juillet », écrivent les organisateurs de la manifestation. Selon les calculs desquels « plus d’un million de personnes vont connaître une baisse de leur indemnité pouvant aller jusqu’à 40 % ».
Les revendications ? L’abandon définitif de la réforme, mais aussi l’ouverture des droits au chômage pour tous les chômeurs, ainsi que la prolongation de l’année blanche pour les intermittents du spectacle et son élargissement aux saisonniers ou intérimaires. L’extension du RSA aux jeunes de moins de 26 ans compte encore parmi les exigences. Le tout autour d’une « refonte globale de notre système de protection sociale et de son financement ».
S’inscrivant dans un mouvement national, la manifestation est soutenue par nombre d’organisations. À commencer par les syndicats CGT, Solidaires, et CNT, ainsi que les organisations étudiantes et lycéennes Unef, UEG ou UNL. Ainsi que des formations politiques comme EELV, la France Insoumise ou Générations, ou encore les collectifs DAL 38, Gilets Jaunes 38 ou Cultures Essentielles en Lutte Isère.