REPORTAGE VIDÉO - La contestation a marqué la visite d'Emmanuel Macron au pôle autisme du Centre hospitalier Alpes-Isère de Saint-Égrève, ce vendredi 2 avril 2021. À l'appel de la CGT, une centaine de personnes ont dénoncé la visite d'une « belle vitrine » peu représentative, selon le syndicat, de la réalité de l'autisme au quotidien. Sans oublier de rappeler le manque de moyens et la fermeture de 78 lits depuis 2017 dans cet établissement qui en compte désormais moins de 300.
Comme annoncé, Emmanuel Macron s'est rendu ce vendredi 2 avril 2021 au pôle Trouble du spectre de l'autisme du Centre hospitalier Alpes-Isère de Saint-Égrève (Chai). Une visite dans le cadre de la Journée internationale de sensibilisation à l'autisme, durant laquelle le chef de l'État a rencontré des familles de patients et des professionnels œuvrant dans l'établissement.
Emmanuel Macron était accompagné de Sophie Cluzel, secrétaire d’État auprès du Premier ministre en charge des Personnes handicapées. Ainsi que de Claire Compagnon, déléguée interministérielle à la mise en œuvre de la Stratégie nationale autisme au sein des troubles du neuro-développement.
Une visite très encadrée par les services de l'Élysée qui avaient trié sur le volet les médias autorisés à suivre le président de la République. Et avaient prévu un important service d'ordre pour tenir à distance la centaine de soignants et familles d'autistes formant un comité d'accueil devant l'entrée de l'hôpital. Un rassemblement organisé par la CGT visant à dénoncer la visite « scandaleuse » de la « vitrine d'une psychiatrie qui n'existe pas ». Mais aussi le manque de moyens et la fermeture de 78 lits depuis 2017 dans cet établissement qui en compte désormais moins de 300.
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