FLASH INFO – Les collectifs Génération précarité et Villeneuve solidaire organisent conjointement l’opération « Sac solidaire étudiant‑e » jusqu’au 4 avril 2021. Elles invitent les habitants de Grenoble à remplir un sac de biens essentiels, puis à le déposer dans une des six maisons des habitants pour soutenir les étudiants durant la crise.
Opération « Sac solidaire étudiant‑e » mise en place à Grenoble
Les collectifs Génération précarité et Villeneuve solidaire s’unissent pour faire face à la précarité étudiante à travers l’initiative citoyenne « Sac solidaire étudiant‑e ». Une opération de solidarité qui s’est déjà développée dans plusieurs villes de France au cours des derniers mois.
Le principe ? Jusqu’au 4 avril 2021, les habitants de Grenoble peuvent offrir un sac solidaire composé de nourriture, douceurs, fournitures scolaires et produits d’hygiène. Ces sacs sont à déposer dans une des maisons des habitants des six secteurs de Grenoble. Ils seront par la suite distribués dans divers lieux de la ville aux étudiants.
Une initiative à laquelle la Ville de Grenoble prend part avec son Centre communal d’action sociale (CCAS). « Ces distributions seront accompagnées de temps d’information, de convivialité et d’accès aux droits, dans une logique d’accompagnement global », précise-t-elle.
Plus de 5 000 repas distribués aux associations étudiantes par le CCAS
La municipalité grenobloise en profite par ailleurs pour rappeler qu’elle propose des dispositifs de soutien à l’intention de cette population particulièrement fragilisée par la crise sanitaire. « Le CCAS de Grenoble s’engage depuis le début de la crise auprès des jeunes et des étudiant-es, en leur proposant des aides directes, notamment alimentaires, mais également des espaces de rencontre et de solidarité, par exemple via la plateforme Volontaires solidaires de Grenoble », indique ainsi Nicolas Kada, adjoint délégué à l’action sociale et vice-président du CCAS.
L’élu dénombre plus de 5 000 repas distribués aux associations étudiantes cette année. « Cette nouvelle initiative nous conforte dans l’idée que la première solidarité est celle des citoyen-nes, que les institutions ont le devoir d’accompagner », affirme-t-il.
