FLASH INFO — Et de trois ! Après le cap des deux millions de données enregistrées en janvier 2018, la plateforme collaborative naturaliste Faune Isère de la LPO annonce avoir passé celui des trois millions le 19 février 2021. Une preuve de montée en puissance de la part du site, qui obtient ce million de données supplémentaires en l’espace de trois ans, contre quatre pour les étapes précédents.
Ce beau succès, c’est à une mésange à longue queue à Saint-Baudille-et-Pipet, et accessoirement à celui qui a rentré sa donnée d’observation, que le site Faune Isère le doit. L’occasion de remercier les 5000 contributeurs bénévoles du site. Ainsi que ses nombreux partenaires, de la Ville de Grenoble au Conseil départemental de l’Isère, en passant par les parcs naturels régionaux et les associations de protection de la nature.
L’ajout d’un module « mortalité » dans la plateforme a‑t-il joué un rôle dans l’accélération de la progression des données ? Depuis 2018 en effet, Faune Isère permet également d’indiquer les animaux retrouvés blessés ou morts. Les informations sur les écrasements recueillies avaient, par exemple, permis d’identifier les zones clés où installer des « écuroducs », autrement dit des passages par dessus les routes destinés aux écureuils.
« L’ensemble des données recueillies sur le site permet de connaître la présence et les évolutions des espèces en Isère ou à des échelles plus restreintes, et enrichit ainsi les études menées au sein de la LPO ou par d’autres organismes », explique encore la Ligue. Faune Isère s’inscrit également dans le réseau Faune Auvergne-Rhône-Alpes, qui dénombre pour sa part plus de 22 millions de données naturalistes.