FLASH INFO – L’ex-président de la Mutuelle de France des hospitaliers (MFH) Ruben Garcia a été jugé personnellement coupable, entre 2013 et 2014, de harcèlement moral sur son ex-directrice Laëtitia Rabih, aujourd’hui adjointe à Échirolles et conseillère métropolitaine à la Métropole de Grenoble.
Le 9 mars 2021, Ruben Garcia a été condamné par le tribunal correctionnel de Grenoble à huit mois de prison avec sursis et 3 000 euros d’amende. Une condamnation à titre personnel, alors que l’ex-président de la Mutuelle de France des hospitaliers avait déjà été condamné en tant qu’employeur.
En 2019, les Prud’hommes avaient déjà donné raison à Laëtitia Rabih. Mais aussi à quatre autres ex-salariées de cette mutuelle, longtemps bastion de la CGT, qui lui avaient emboîté le pas.
En 2014, le harcèlement (phénomène désormais reconnu par les tribunaux) s’était soldé par le licenciement de l’ex-directrice. Un licenciement par la suite invalidé par les Prud’hommes. Mais pas seulement. L’ex-directrice, enceinte au moment des faits et pour qui le harcèlement est vraisemblablement à l’origine d’un accouchement prématuré, s’est constituée partie civile au nom de son enfant. Une demande qui a été jugée recevable par le tribunal. Une expertise va donc être ordonnée.
Une étonnante ascension politique
Considérée par beaucoup comme l’une des chevilles ouvrières de la réélection de Christophe Ferrari à la présidence de la Métropole de Grenoble, Laëtitia Rabih a connu une ascension politique remarquable qui en a interrogé plus d’un. Jalousies ? Toujours est-il que l’adjointe à la mairie d’Échirolles, arrivée de Colmar en 2014, s’est vu confier une délégation à la Métro mais aussi une vice-présidence au Smmag et la présidence de la MC2.
PC