DÉCRYPTAGE – S’inspirant de l’expérience de la convention citoyenne pour le climat nationale, Grenoble-Alpes Métropole va lancer en juin 2021 sa propre assemblée citoyenne. Constituée de 150 citoyens tirés au sort, cette dernière devra proposer des mesures ambitieuses pour lutter contre le réchauffement climatique. Bien accueilli par les diverses sensibilités de la majorité, le dispositif provoque en revanche des réactions de rejet et de méfiance dans les rangs de l’opposition.
Composée de 150 citoyens tirés au sort et volontaires, la première convention citoyenne climatique de la Métropole de Grenoble sera opérationnelle dès juin 2021. Constituée à parité d’hommes et femmes de tous âges, de profils socio-économiques divers et issus des 49 communes de la métropole, l’assemblée se veut représentative du territoire.
Sa mission ? Élaborer, d’ici fin 2021, des propositions pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Mais aussi pour conduire le territoire métropolitain vers la transition bas-carbone dans un esprit de justice sociale.
Votée vendredi 29 janvier, la délibération lançant le chantier du dispositif a été largement approuvée, avec 91 voix pour, 16 voix contre et 11 abstentions. Mais, si l’urgence d’agir contre le réchauffement climatique semble faire consensus, le dispositif de la convention citoyenne suscite, lui, son lot de réserves et de critiques.
La convention citoyenne pour le climat, solution de la dernière chance ?
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