FOCUS - Au cours du conseil métropolitain du vendredi 29 janvier, le président de la Métropole Christophe Ferrari a annoncé sa décision de changer les représentants métropolitains au sein de l’Établissement public foncier local (EPFL) du Dauphiné. S'en est suivie une discussion houleuse avec les représentants de l'opposition. Ce, puisque deux membres du groupe de Dominique Escaron sont remplacés par des élus de la majorité.
"C’est une déclaration de guerre !" a lancé le maire du Sappey-en-Chartreuse Dominique Escaron, président du groupe Communes au Cœur de la Métropole (CCM), devant la modification de la désignation des représentants métropolitains au sein de l'Établissement public foncier local du Dauphiné (EPFL-D).
En fin de conseil métropolitain, Jean-Luc Corbet, maire de Varces et membre du groupe Notre Métropole Commune (majorité), a en effet présenté une délibération proposant de remplacer quatre de ses huit représentants, dont deux conseillers de la majorité et deux du groupe d'opposition CCM. La raison invoquée ? L'EPFL-D, qui assure "une activité principale de portage foncier" pour les collectivités territoriales, a modifié ses statuts "afin d'intégrer de nouveaux territoires".
Jean-Luc Corbet a indiqué en préambule que, "bien évidemment", la Métro était favorable au "renforcement de l'EPFL par l'entrée de nouvelles communautés de communes". Avant de soulever une "difficulté" : les nouveaux statuts "ne reflètent pas, à sa juste mesure, le poids démographique de Grenoble Alpes Métropole. Ce qui pose un problème démocratique". D'autant plus si ceux-ci ne prennent pas en compte "la pondération des voix lors des votes [en conseil métropolitain]".
"C'est une mécanique de dilution des élus métropolitains qui a été proposée"
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