FOCUS – La Papothèque de Grenoble est de nouveau en délicatesse avec Actis. Après avoir purgé ses dettes une première fois, l’association d’accompagnement et de lien social intergénérationnel voit encore ses loyers impayés s’accumuler et risque l’expulsion, faute de pouvoir assurer son activité restauration. Si l’opposition grenobloise affiche sa colère, la présidente d’Actis (et numéro deux de la municipalité) Élisa Martin se refuse à intervenir directement et dénonce une « instrumentalisation politique ».
La Papothèque versus Actis, acte deux ? En juin 2020, le lieu d’accueil et d’accompagnement intergénérationnel situé au cœur du quartier du Lys rouge à Grenoble rencontrait en effet déjà des difficultés avec son bailleur, l’office public Actis. En cause : des impayés de loyers. D’où le refus d’Actis d’autoriser des travaux permettant à l’association de lancer une activité restauration, censée lui permettre d’assurer son équilibre financier.
La situation s’était finalement débloquée grâce à l’intervention d’un généreux donateur. La Papothèque avait ainsi pu payer sa dette à Actis et entreprendre des travaux, terminés… juste avant le second confinement et la fermeture des lieux de restauration.
Dans l’incapacité de lancer son activité, la structure ne peut régler la nouvelle dette qui s’est accumulée. Son montant ? Environ 7500 euros*. Mais cette fois, Actis a envoyé les huissiers. Et la Papothèque est convoquée devant la justice le 17 février 2021, avec une possible expulsion à la clé.
L’opposition (re)monte au créneau dans le dossier Papothèque Actis
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