FLASH INFO — Faute de remontées mécaniques, nombreux sont ceux qui se tournent vers des pratiques de montagne alternatives. C’est à leur intention que la préfecture de l’Isère rappelle les règles de prudence élémentaires.
« Nombre de pratiquants du ski alpin [s’initient] à la randonnée en raquettes ou à ski », constatent les services de l’État. Autant de pratiques qui « peuvent conduire ces nouveaux adeptes à s’aventurer en dehors des itinéraires prévus à cet effet ou sur des pistes non ouvertes ». Or, le risque d’avalanche est fort en début d’année, et « quel que soit l’état du manteau neigeux, il n’est pas possible d’évoluer de la même manière en ski de randonnée qu’en ski alpin ».
« La randonnée suppose un matériel de protection et de secours particulier (DVA, sonde, pelle notamment), des connaissances minimum sur l’état du manteau neigeux, un niveau physique adapté et surtout une préparation préalable de sa sortie pour ne pas sous-estimer l’effort, la durée de la course et les conditions météorologiques », précise la préfecture. Qui insiste : « aucune activité de montagne n’est totalement anodine ».
Les pratiquants de la montagne doivent donc porter des équipements adaptés, prévoir des vivres et s’hydrater correctement, en particulier lorsqu’ils sont accompagnés par des enfants. De plus, il convient de se renseigner sur la situation de l’enneigement et les risques d’avalanche avant son départ. Et ne pas hésiter à se tourner vers des professionnels pour se former ou être accompagné lors des sorties.
Les professionnels en question ? La préfecture recommande plusieurs structures présentes en Isère. À commencer par les Bureaux des guides, présents sur plusieurs territoires du département (Grenoble, Chartreuse-Grésivaudan, Écrins-Vercors). Mais aussi les moniteurs de ski professionnels, l’Association nationale de l’étude de la neige et des avalanches (Anena) ou encore le Club alpin français.