FOCUS – Alors qu’un profond mal-être s’installe dans les universités, le gouvernement envisage la création d’un « chèque de santé mentale » et une réouverture à demi-jauge pour les premières années. Pas sûr que ces mesures ne dissipent la détresse des étudiants à l’Université Grenoble-Alpes.
Un « chèque de santé mentale » pour combattre la dépression estudiantine. C’est la promesse retenue de la réunion de vendredi 15 janvier entre la ministre de l’Enseignement supérieur Frédérique Vidal, les présidents des universités et les syndicats étudiants. Le principe ? Financer directement des consultations chez les psychologues de ville. Les étudiants pourraient ainsi consulter dans le domaine libéral sans avoir à avancer les frais.
La veille, lors de son point presse hebdomadaire, le Premier ministre n’avait pas oublié de s’adresser au monde universitaire. Mais la mesure annoncée reste timide : à partir du 25 janvier 2021, les étudiants de première année pourront réinvestir leurs salles de travaux-dirigés en demi-groupe. Pour les autres, il faudra encore attendre.
Entre épuisement et décrochage
Alors que le campus de l’Université Grenoble-Alpes (UGA) est fermé, beaucoup d’étudiants montrent des signes de faiblesse. Si la direction de l’université n’a pas encore mesuré l’ampleur du décrochage pour cette année, elle parie déjà sur « un niveau record ».
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