FOCUS – À Grenoble, la lutte contre la pollution de l’air tourne, entre autres sujets, à l’affrontement entre le maire EELV Éric Piolle et le président de la Métropole Christophe Ferrari (ex-PS). Alors que le premier s’impatiente, le second l’engage à passer des mots aux actes. À coups de communiqués de presse…
Sur le front de la pollution de l’air, rien ne va plus. En France, où Paris est tour à tour sermonnée par Bruxelles, puis par le Conseil d’État, pour son incapacité à endiguer la pollution. Mais aussi à Grenoble où le maire Éric Piolle, profitant du calendrier* et d’un 11 janvier placé sous le signe du sommet de la biodiversité, s’est fendu d’une lettre ouverte au président de la Métro. De quoi entretenir une guerre de tranchée, manifestement ouverte depuis l’épisode de la ré-élection houleuse en juillet dernier.
« Nous devons appeler à la mobilisation générale sur le bassin de vie grenoblois : l’année qui s’ouvre à nous doit être celle de l’amélioration de la qualité de l’air », a ainsi lancé le maire de Grenoble dans un communiqué cosigné par Florent Cholat, maire de Champagnier et candidat malheureux à la présidence du syndicat des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag).
« Cessons de nous renvoyer la balle, l’heure est au partenariat renforcé, invitent les deux élus. Face à l’inaction de l’État, notre territoire, particulièrement touché, doit rester pionnier dans cette lutte. Depuis 2014, nous agissons pour réduire les émissions qui impactent la vie et la santé des Grenoblois-es. »
Éric Piolle tacle l’inaction de l’État et le peu d’empressement de la Métro
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