FOCUS - Les militants des lanceurs de tuiles, mouvement proche de la France insoumise, expriment à leur tour leur solidarité avec les 52 personnes qui occupent des appartements vacants d'un immeuble du quartier de l'Abbaye. Alors que les réactions d'indignation se multiplient, notamment depuis la coupure des fluides dans l'immeuble, Eric Piolle vient d'interpeller le préfet. Et renvoie la responsabilité sur l’État pour reloger les squatteurs.
Après les organisations de jeunesse, l'ancien élu de gauche Guy Tuscher, ou bien encore le syndicat Solidaires (cf. encadré final), le collectif Les lanceurs de tuiles apporte son soutien aux occupants du quartier de l'Abbaye.
Cet ancien groupe d'action de la France insoumise annonce d'ores et déjà sa présence à la manifestation prévue ce samedi 2 janvier.
Une mobilisation de protestation qui se tiendra sur la passerelle Saint-Laurent à 14 heures, à initiative de l'association Droit au logement.
Les lanceurs de tuiles mettent en cause nommément trois élus de Grenoble. À commencer par le maire Éric Piolle. Ils raillent ainsi "l'arc humaniste" défendu par l'édile en vue de l'élection présidentielle, tout comme l'a déjà fait Guy Tuscher, ancien élu d'opposition de gauche à la Ville de Grenoble.
Alan Confesson, adjoint et président de la Compagnie de chauffage intercommunale de l’agglomération grenobloise (CCIAG), est aussi pointé du doigt. Ainsi qu'Élisa Martin, première adjointe à Grenoble et présidente d'Actis, bailleur social qui gère l'immeuble. Cette dernière fait d'ailleurs partie du mouvement politique la France insoumise.
Les Lanceurs de tuiles revendiquent le droit au logement
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