FOCUS - Les mesures mises en place dans l'agglomération grenobloise pour lutter contre la pollution de l'air sont-elles satisfaisantes ? Elles vont dans le bon sens mais ne sont pas suffisantes jugent le Réseau action climat, l'Unicef et Greenpeace dans un rapport consacré aux mobilités. Tandis que Bruxelles menace une nouvelle fois le gouvernement de sanctions, les élus locaux pointent les responsabilités de l’État. Tout en regrettant que l'évaluation des associations fasse l'impasse sur la pollution liée au chauffage.
Le Réseau action climat, l'Unicef et Greenpeace ne sont pas complètement convaincus des actions mises en œuvre à l'échelle de l'agglomération de Grenoble pour tenter de juguler la pollution de l'air dans la cuvette.
Le 3 décembre, les trois associations ont remis leurs conclusions après avoir évalué « l'ambition » des douze plus grandes villes françaises, au regard de leurs initiatives en matière de mobilité. Dont Grenoble.
L'intermodalité un aspect "pas clairement identifié"
Bien mais peut mieux faire donc, jugent-elles. Le vélo ? Grenoble est dans une dynamique de développement que les associations jugent positive. Mais elles regrettent que le budget alloué ne soit pas précisé alors que des villes comme Paris, Strasbourg, Nantes, Bordeaux et Montpellier annoncent investir plus de 25 euros par habitant et par an. Et que les aspects réparations et intermodalité ne soient « pas clairement identifiés ».
Poursuivez votre lecture
Il vous reste 75 % de l’article à lire. Obtenez un accès illimité.
Vous êtes déjà abonné.e ? Connectez-vous