EN BREF - Une quarantaine de manifestants se sont rassemblés devant l'entrée Alembert du Groupe hospitalier mutualiste de Grenoble (GHM), ce jeudi 26 novembre en milieu de matinée. En cause : l'exclusion de certains salariés de l'attribution de la prime Ségur accordée par le gouvernement. Un "oubli inconcevable" pour les syndicats.
"On n'a pas pensé à nous ! C'est injuste alors qu'on est acteurs dans cette crise", s'indigne Bénédicte, technicienne au laboratoire du GHM depuis plus de vingt ans. Comme elle, ils étaient une quarantaine à manifester devant l'établissement ce jeudi 26 novembre, pour beaucoup en blouses blanches. Un débrayage d'une heure, de 10 à 11 heures, afin d'exprimer leur mécontentement.
Les salariés du laboratoire du GHM souhaitent également toucher la prime Ségur. © Tim Buisson – Place Gre’net
Dans leur main, certains portaient des feuilles au format A4 avec un slogan simple : "183 euros pour tous". Ils se sentent oubliés du Ségur de la santé.
Salariés des secteurs médico-social, social et des laboratoires de la fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés solidaires (Fehap) dont dépend le GHM, ils n'ont en effet pas eu droit à cette prime.
Ce alors même qu'ils disposent du même contrat de travail et de la même convention collective que les autres employés du GHM. Sur 1 300 salariés, une centaine n'auront ainsi pas la prime. Une pétition a par ailleurs tourné pour recueillir des signatures en soutien à leur cause.
Les salariés du laboratoire du Chuga toucheront la prime Ségur, pas ceux du GHM
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