FLASH INFO – « Quels effets les confinements successifs et les conditions de scolarité exceptionnelles peuvent-ils avoir sur les élèves les plus fragiles ? ». Telle est la question que pose l’association Afev de Grenoble, à la veille de la Journée du refus de l’échec scolaire le vendredi 27 novembre.
« Les résultats 2020 – 2021 des évaluations nationales menées chaque année en CP, CE1 et 6e sont sans appel : les écarts de niveau se sont systématiquement creusés entre les élèves scolarisés en éducation prioritaire et ceux qui ne le sont pas », explique ainsi l’association. Qui entend jouer son rôle face à ces difficultés : « Nous sommes face à une tâche immense et nous ne pouvons laisser l’École relever seule ces défis ».
Confinement oblige, les rendez-vous de la Journée du refus de l’échec scolaire sont organisés sur Zoom, et resserrés sur la seule matinée du 27 novembre. Les personnes souhaitant suivre les prises de parole et tables rondes sont invitées à s’inscrire en ligne.
Les périodes de confinement et la crise sanitaire ont accu les inégalités face à l’échec scolaire © Léa Raymond – Place Gre’net
Le programme ? Après un accueil à 10h, la conférence introductive portera sur « les institutions face à la crise éducative ». Avec comme intervenants le maire de Grenoble Éric Piolle (sous réserve), le directeur académique adjoint de l’Éducation nationale Joël Laporte, et le vice-président à la Formation et la Vie étudiante de l’Université Grenoble-Alpes David Dechenaud.
Des tables rondes suivront, à compter de 10h40. Le thème ? « Les effets de la crise et les pistes pour agir ». Avec un témoignage d’une bénévole de l’Afev sur l’accompagnement d’un jeune en fragilité scolaire. Puis une réflexion sur « la continuité pédagogique à l’épreuve du numérique et son effet sur la posture de l’enseignant ». Et enfin un dernier échange sur « le climat scolaire et les relations familles-écoles ».
La conférence conclusive du rendez-vous reviendra pour sa part à la directrice nationale des programmes de l’Afev Eunice Lunetta-Mandago, qui s’interrogera sur « les alliances éducatives [et] comment agir face à la crise ». Les interventions doivent rendre “l’antenne” à midi.
