FIL INFO – À l’oc­ca­sion de la Journée inter­na­tio­nale contre les vio­lences faites aux femmes le 25 novembre, la Ville de Grenoble orga­nise une pre­mière réunion de réflexion autour d’un « Observatoire des vio­lences envers les femmes ». Et annonce une illu­mi­na­tion sym­bo­lique du Palais des sports, dans le cadre de la cam­pagne « Oranger le monde ».

En cette Journée inter­na­tio­nale contre les vio­lences faites aux femmes mer­credi 25 novembre, la Ville de Grenoble annonce le lan­ce­ment d’une « réflexion col­lec­tive autour d’un Observatoire des vio­lences envers les femmes ». La pre­mière réunion convie « toutes les ins­ti­tu­tions du ter­ri­toire ainsi que les asso­cia­tions qui agissent aux côtés des femmes et des mino­risé-es de genre », indique la municipalité.

Chloé Le Bret, conseillère muni­ci­pale de Grenoble en charge de l’Égalité des droits, compte parmi les élues impli­quées dans la mise en place d’un Observatoire des vio­lences envers les femmes. © Corentin Bemol – Place Gre’net

Le but de cet obser­va­toire ? Permettre l’or­ga­ni­sa­tion de cam­pagnes de com­mu­ni­ca­tion com­munes. Mais aussi dres­ser « un état des lieux quan­ti­ta­tif et qua­li­ta­tif de la prise en charge de la vio­lence », avec à terme la « pro­duc­tion de don­nées ter­ri­to­riales péren­ni­sées ». Et enfin, créer « un lieu unique pour le primo-accueil des femmes vic­times de vio­lence ». Sur le modèle, évoque la Ville, de la Maison des femmes de Saint-Denis.

Une illu­mi­na­tion sym­bo­lique du Palais des sports

La « réflexion autour d’un Observatoire » n’est pas la seule ini­tia­tive annon­cée par la Ville pour la Journée de lutte contre les vio­lences faites aux femmes. Grenoble rejoint ainsi la cam­pagne « Oranger le monde », en lien avec cette jour­née. Au pro­gramme : une illu­mi­na­tion sym­bo­lique du Palais des sports de Grenoble. Et une mise en avant d’in­for­ma­tions sur le site Internet de la Ville de Grenoble.

Manifestation contre les vio­lences faites aux femmes à Grenoble samedi 21 novembre 2020. © Tim Buisson – Place Gre’net

Outre les actions de sen­si­bi­li­sa­tion déjà menées, comme la cam­pagne annuelle contre le har­cè­le­ment de rue, la Ville va mettre des affi­chages dans toutes les mon­tées d’im­meubles de Grenoble. L’objet : rap­pe­ler les numé­ros d’ur­gence à com­po­ser par les per­sonnes vic­times de vio­lence ou par leur entou­rage. La cam­pagne n’est tou­te­fois pas spé­ci­fique aux vio­lences faites aux femmes. Le visuel fait ainsi éga­le­ment la pro­mo­tion de la pla­te­forme Volontaires soli­daires. Ou de la pra­tique des acti­vi­tés physiques.

Enfin, la Ville rap­pelle que plu­sieurs réseaux traitent la ques­tion des vio­lences faites aux femmes sur le ter­ri­toire gre­no­blois. Qu’il s’a­gisse de dis­po­si­tifs d’hé­ber­ge­ment d’ur­gence coor­don­nés par le CCAS de Grenoble ou de la par­ti­ci­pa­tion de la Métro sur cette ques­tion au Conseil inter­com­mu­nal de sécu­rité et de pré­ven­tion de la délin­quance. Quant au Département, il traite ce pro­blème à tra­vers l’aide sociale à l’enfance.

Florent Mathieu