FIL INFO – GRDF, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Ademe s’unissent pour reconduire un appel à projets dédié au BioGNV. Objectif ? Inciter les entreprises et les collectivités locales à se tourner vers le gaz pour leurs véhicules. Et à créer de nouvelles stations d’avitaillement sur l’ensemble du territoire.
Trois partenaires s’unissent pour soutenir le « déploiement de la mobilité BioGNV en Auvergne-Rhône-Alpes ». GRDF (Gaz réseau distribution France), la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Ademe (Agence de la transition écologique) lancent un appel à projets « pour faire émerger de nouvelles stations d’avitaillement en BioGNV ». Autrement dit, en biogaz (méthane) destiné à faire rouler des véhicules écolo-compatibles.
L’appel à projets en question n’est pas le premier, mais la reconduction pour un an d’un appel lancé l’an dernier. Et qui s’inscrit « dans la continuité d’actions de soutien déjà menées en Auvergne-Rhône-Alpes ». Entre 2017 et 2020, 150 véhicules lourds ont ainsi “muté” vers le BioGNV grâce aux trois partenaires. Tandis qu’une offre en BioGNV est désormais « proposée par la majorité des stations », salue l’Ademe.
Une incitation à créer des stations BioGNV
Le principe de l’appel à projets ? « Ce nouveau dispositif s’adresse aux entreprises et aux collectivités locales souhaitant acquérir un ou plusieurs véhicules GNV/BioGNV », décrivent la Région, l’Ademe et GRDF. Ceci « dans le cadre d’un projet de création d’une nouvelle station publique GNV/BioGNV ». Une aide sera alors apportée pour compenser le surcoût créé, frein possible au développement de la filière.
L’appel à projets veut favoriser la création de nouvelles stations BioGNV en Auvergne-Rhône-Alpes. DR
« En contrepartie de ces aides à l’acquisition de véhicules, les entreprises et les collectivités locales devront s’engager à faire émerger, dans le cadre du même projet, au moins une nouvelle station GNV/BioGNV sur le territoire d’Auvergne-Rhône-Alpes », indiquent les trois partenaires. S’engager aussi à s’avitailler dans cette station, pour en assurer la viabilité. Tout en gardant la station accessible au public.
Pourquoi un tel attrait pour le BioGNV ? Parce qu’il constitue « une solution technologique offrant, en matière de mobilité, un modèle environnemental et économique vertueux », selon l’Ademe. Tout en « favorisant la production locale d’énergie, la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la qualité de l’air ». Il en va de même pour sa production. Issue de la méthanisation, par exemple des déchets, celle-ci se révèle peu émettrice en CO2.