FLASH INFO – Le préfet de l’Isère interdit la vente, la détention et l’usage sur la voie publique des fumigènes, pétards et autres feux d’artifice, simple ou sous forme de mortiers.
Depuis plusieurs jours, les tirs de mortiers d’artifice émaillent les soirées et les nuits dans l’agglomération grenobloise.
Le 7, puis le 13 octobre, des tirs avaient été entendus à Grenoble et Echirolles. Rebelote le 19 octobre à (toujours) Grenoble et Echirolles où un policier était légèrement touché au bras. Puis le 20 octobre à Grenoble. Ainsi que le 21 octobre, toujours sur ces deux communes.
« Afin de prévenir de tels actes, qui portent gravement atteinte à la sécurité des personnes et des biens », souligne la préfecture dans un communiqué, les tirs de mortier d’artifice, et autres fumigènes et pétards, n’ont plus droit de cité. Et ce jusqu’au 30 novembre.
Des dispositifs pyrotechniques détournés de leur usage initial
Les mortiers d’artifice sont des dispositifs généralement utilisés par les professionnels des feux d’artifice. Mais ils sont depuis plusieurs mois de plus en plus détournés de leur usage initial pour être utilisés contre les forces de l’ordre.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé vouloir les interdire, les considérant comme des armes par destination. Il n’est pas le premier. En 2019, Christophe Castaner avait fait semblable déclaration.